10 excuses de l'UMP pour avoir perdu le triple A (Lyonnitude(s) )

Cela avait commence avec le sarkozyste Alain Minc, qui nous a expliqué que le triple AAA accordé par les agences de notation était un trésor national. 

Ensuite cela a continué. Avec François Baroin, le Ministre UMP de l’Economie et des Finances, si vous savez, le type qui péte des plombs à l’assemblée nationale lorsque l’on met en doute sa politique, avait lui annoncé que la note de la France ne changerait pas avant 2013…et puis aussi que le Triple A était le garant de notre modèle social.

Et puis, Valérie Pécresse Ministre UMP du Budget, avait trouvé irresponsable qu’on puisse seulement penser que le triple A pouvait être remis en cause.Ah et elle nous avait sorti une déclaration fantastique la même Valérie Pécresse le 9 août:  « La note de la France est le fruit du travail du Président de la République. » Pour une fois je suis d’accord avec elle.

Maintenant que la note si sacralisée est abaissée, l’UMP va certainement nous dire que tout cela n’est pas si grave. Et puis il va falloir trouver des boucs-émissaires.

J’ai décidé, par souci d’unité nationale, d’aider le gouvernement de droite à trouver quelques excuses.

En voici 10:

1-C’est la faute du téléchargement illégal sur internet

2-C’est la faute de François Hollande qui entame son troisième quinquennat à l’Elysée

3-C’est à cause de tous ces minables qui gagnent seulement 5000 euros par mois (réservée à M.Copé)

4-C’est la faute à la suppression du quotient familial et au risque de guerre si la gauche passe

5-C’est à cause de Carbon Kevlar. Et de la série Bref. Et des hipsters (Spéciale dédicace à Stéphane D).

6-C’est à cause de Star Wars The Old Républic

7-C’est à cause de mai 68

8-C’est à cause des 35 heures. Ou des chômeurs. Ou de la sécurité sociale.

9-C’est à cause des musulmans, euh pardon des auvergnats, qui sont tous des polygames qui égorgent des chèvres dans les caves tout en fabriquant des bombes

10-C’est vendredi 13

Toi aussi, fait preuve de gentillesse et aide l’UMP à trouver des excuses.

Billet repris en une de Le Post