Au gouvernement, il faudra aussi rassembler le Parti socialiste

Je n’avais pas rédigé de billet jusqu’ici sur le remaniement. Un sujet sur lequel il est courant d’éditorialiser pourtant.

Et sur lequel de l’encre a coulé.

Que ce soit au sujet de l’ouverture aux partis écologistes, que ce soit à travers des individualités ou des organisations. Ou de l’ordre protocolaire (qui a relativement peu d’intérêt pratique, hors symbole). D’autres ont évoqué la parité et des intitulés de délégation surprenants.

On a évoqué telle personnalité, tel changement, Fleur Pellerin, ses échecs mais aussi son beau discours patriotique d’au revoir, l’arrivée de Audrey  Azoulay, une Ministre de la Culture au profil fort prometteur.

Bref on a tout dit. Ou presque.

Un gouvernement de fin de quinquennat c’est généralement vaste. On veut, c’est normal, de rassembler le maximum d’acteurs et de responsables en vue de monter une machine efficace pour pouvoir convaincre de la façon la plus large. En faisant entrer 3 chefs de partis (même si l’une d’entre elle, Emmanuelle Cosse sort de ce fait de son mouvement) dans le gouvernement, le Président et le 1er Ministre sont dans cette logique de regroupement des forces.

De toutes les forces ?

Non. Si on a glosé sur ces Secrétaires d’Etat qui ont voté non à la déchéance de nationalité puis intégré le gouvernement, force est de constater que de larges franges du PS ne sont pas représentées : pas un des Ministres ou Secrétaires d’Etat ne provient d’une autre motion que celle de la majorité du PS. Pas le moindre poste ou le moindre dossier pour les frondeurs ou la Fabrique. Et même au sein de la majorité il n’y a plus d’aubrystes.

Oui il ne s’agit plus, comme à l’époque de Mauroy, de poser les responsabilités au trébuchet des votes de congrès. A l’époque les courants avaient chacun leur quota et leur pré carré, comme des actionnaires d’entreprise. Est-ce souhaitable de fonctionner complétement ainsi ?  Pas forcément. Mais il ne faut pas oublier non plus que dans la longue course qui attend le Président et le gouvernement, dans une période difficile, il faut rassembler le Parti Socialiste. Aussi.

Au gouvernement, il faudra aussi rassembler le Parti socialiste

Je n’avais pas rédigé de billet jusqu’ici sur le remaniement. Un sujet sur lequel il est courant d’éditorialiser pourtant.

Et sur lequel de l’encre a coulé.

Que ce soit au sujet de l’ouverture aux partis écologistes, que ce soit à travers des individualités ou des organisations. Ou de l’ordre protocolaire (qui a relativement peu d’intérêt pratique, hors symbole). D’autres ont évoqué la parité et des intitulés de délégation surprenants.

On a évoqué telle personnalité, tel changement, Fleur Pellerin, ses échecs mais aussi son beau discours patriotique d’au revoir, l’arrivée de Audrey  Azoulay, une Ministre de la Culture au profil fort prometteur.

Bref on a tout dit. Ou presque.

Un gouvernement de fin de quinquennat c’est généralement vaste. On veut, c’est normal, de rassembler le maximum d’acteurs et de responsables en vue de monter une machine efficace pour pouvoir convaincre de la façon la plus large. En faisant entrer 3 chefs de partis (même si l’une d’entre elle, Emmanuelle Cosse sort de ce fait de son mouvement) dans le gouvernement, le Président et le 1er Ministre sont dans cette logique de regroupement des forces.

De toutes les forces ?

Non. Si on a glosé sur ces Secrétaires d’Etat qui ont voté non à la déchéance de nationalité puis intégré le gouvernement, force est de constater que de larges franges du PS ne sont pas représentées : pas un des Ministres ou Secrétaires d’Etat ne provient d’une autre motion que celle de la majorité du PS. Pas le moindre poste ou le moindre dossier pour les frondeurs ou la Fabrique. Et même au sein de la majorité il n’y a plus d’aubrystes.

Oui il ne s’agit plus, comme à l’époque de Mauroy, de poser les responsabilités au trébuchet des votes de congrès. A l’époque les courants avaient chacun leur quota et leur pré carré, comme des actionnaires d’entreprise. Est-ce souhaitable de fonctionner complétement ainsi ?  Pas forcément. Mais il ne faut pas oublier non plus que dans la longue course qui attend le Président et le gouvernement, dans une période difficile, il faut rassembler le Parti Socialiste. Aussi.