Commerçants et artisans de Lyon: les chocolatiers et confiseurs | romainblachier.fr

Après le zoom sur les cordonniers, les poissonniers, après François Simon-Fustier, l’horloger de la Croix-Rousse, après Sébastien Delabre, de la boutique Laspid, située dans les pentes, après la boutique d’absinthe Le Chat Fou dans le Vieux Lyon, parlons chocolatiers et confiseurs.

Lyon est une ville riche en la matière: beaucoup d’affaires de famille, sur lesquelles un fondateur a laissé l’empreinte de son nom, à commercer par les Bernachon, Voisin, Bouillet, Janin, Sève, Pépin, Richart, Salandino, Weiss ou Bel. Aux côtés de leurs noms, de grands chocolats mais aussi des spécialités uniques comme le coussin de Lyon mais aussi les soies, les dessous, les pralines, etc.lyonnaises

Chocolatier-confiseur, c’est une passion minutieuse, celle d’un orfèvre de la gourmandise. Il faut beaucoup d’habileté et de patience pour créer. Et puis un vrai sens du goût dans le choix des produits de base. Enfin un talent esthétique.

Tous les chocolatiers confiseurs avec qui j’ai échangé m’ont évoqué aussi des journées variées, avec des recettes, produits et travaux très variés selon les productions à faire: chocolats, friandises, pâtes de fruits…….

Ils m’ont aussi parlé d’un métier bonheur, un métier qui, lorsqu’il est évoqué donne du sourire et de la gourmandise aux gens, qui apporte un petit rayon de joie dans les esprits. Un plaisir qui n’est pas donné à tous.

Il faut dire que les Français sont gourmets et ne consomment pas moins de 6,5 kg de chocolat par an.

Pour devenir chocolatier confiseur deux formations: un CAP chocolatier confiseur qui peut être complété par un brevet Technique des Métiers de chocolatier confiseur. Pour se renseigner on peut s’adresser à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat du Rhône.

De quoi devenir l’orfèvre des gourmandises lyonnaises les plus subtiles.