Faire peu de cas du Dieu qu’on affiche défendre… mon édito sur Lyon Mag

Alexandre Gabriac, ancien conseiller régional FN puis membre des Jeunesses Nationalistes, vient de rejoindre Civitas.

Civitas est une officine catholique intégriste et militante connue pour ses actions sur la voie publique au nom de sa foi. Certes je ne suis personne pour sonder les cœurs et les âmes. Mais je n’avais jamais entendu parler Monsieur Gabriac de sa foi, de sa spiritualité, de son rapport à au Père, au Fils et au Saint-Esprit.  A moins qu’il n’ait, sur quelque chemin de Damas qu’empruntent aujourd’hui djihadistes d’une part et groupes de la droite radicale invités par le régime syrien d’autre part, redécouvert la chrétienté, cet engagement a, au premier abord, toutes les apparences d’un combat plus politique que d’un engagement spirituel.

La référence au catholicisme devient de plus en plus, à l’extrême droite et aussi à droite un simple étendard d’apparence, loin de la Bible et de la foi. Je n’entends le rapport à Dieu de nombre de candidats aux primaires de la droite qu’en référence identitaire. Cette référence religieuse est souvent mise en avant surtout pour exclure ceux qui ne peuvent s’en réclamer. A l’extrême-droite le Maire apparenté FN Robert Ménard, par exemple, qui affiche régulièrement des valeurs n’en parle que pour créer le buzz en opposant le Christianisme à l’Islam. Il me surprendrait qu’en dehors de cela ce monsieur ouvre une Bible, même de temps à autre.

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