Remettre en jeu | romainblachier.fr

L’accession de DSK à la présidence du FMI, sil elle est utilisée à bon escient, peut être une chance pour une mondialisation plus juste, une opportunité pour amener la régulation au niveau de la mondialisation dans la démarche prônée par Habermars.

Elle laisse en tout cas un certain nombre de questionnements, à de nombreux partisans d’une social-démocratie à la française et en particuliers à certains   « strauss-kahniens » du parti socialiste.Ces interrogations sont, j’en avait déjà parlé, les miennes également.

Le départ du leader dans une sensibilité interne au PS est une opportunité et un risque.Une opportunité car quand on est comme moi plus intéressé par le fond que les embrouilles internes de personnes, cela veut dire faire primer l’idée.Un risque car dans un régime présidentialisé comme le notre, la question du candidat à la magistrature suprême se pose pour être une force d’attraction et de proposition capable de peser dans les débats.

L’aspect des idées est présent et doit être une force pour fédérer.Un travail a été fait en ce sens avec le manifeste pour un socialisme nouveau.Reste à le décliner, à le faire vivre

Autre aspect important: L’organisation interne d’une sensibilité est souvent compliquée, celle dont il est question ici est assez bordélique et mérite un peu de démocratisation.

Certes des progrès ont été fait avec notamment la prise en compte un peu plus grande de la diversité territoriale…c’était le minimum à faire mais c’est encore insuffisant dans un réseau à affirmation girondine mais dont les problématiques restent parisino-centrées chez beaucoup (les réunions nationales sont à cet égard édifiantes).

Le peu de structuration, défaut maintes fois évoqué, ne favorise pas non plus la décision ni l’élection démocratique ni la solidarité.On vote, on y décide pas assez collectivement des enjeux importants.

La solidairté, la cohésion entre les membres existe, hélas distillée à trés faible dose et la notabilité remplace souvent le suffrage militant.

Une plus grande structuration, une meilleurs information, une plus grande place, comme cela se fait dans la branche jeune de la sensibilité, notamment dans le Rhône, à la désignation par les adhérents est nécessaire pour maintenir légitimité des acteurs, cohérence  et unité  dans cette phase assez inédite que traverse l’aile sociale-démocrate du parti.

A défaut, nombre d’entre nous, moi y compris, risquent, dans peu de temps, de ne plus en être.

Remettre en jeu | romainblachier.fr

L’accession de DSK à la présidence du FMI, sil elle est utilisée à bon escient, peut être une chance pour une mondialisation plus juste, une opportunité pour amener la régulation au niveau de la mondialisation dans la démarche prônée par Habermars.

Elle laisse en tout cas un certain nombre de questionnements, à de nombreux partisans d’une social-démocratie à la française et en particuliers à certains   « strauss-kahniens » du parti socialiste.Ces interrogations sont, j’en avait déjà parlé, les miennes également.

Le départ du leader dans une sensibilité interne au PS est une opportunité et un risque.Une opportunité car quand on est comme moi plus intéressé par le fond que les embrouilles internes de personnes, cela veut dire faire primer l’idée.Un risque car dans un régime présidentialisé comme le notre, la question du candidat à la magistrature suprême se pose pour être une force d’attraction et de proposition capable de peser dans les débats.

L’aspect des idées est présent et doit être une force pour fédérer.Un travail a été fait en ce sens avec le manifeste pour un socialisme nouveau.Reste à le décliner, à le faire vivre

Autre aspect important: L’organisation interne d’une sensibilité est souvent compliquée, celle dont il est question ici est assez bordélique et mérite un peu de démocratisation.

Certes des progrès ont été fait avec notamment la prise en compte un peu plus grande de la diversité territoriale…c’était le minimum à faire mais c’est encore insuffisant dans un réseau à affirmation girondine mais dont les problématiques restent parisino-centrées chez beaucoup (les réunions nationales sont à cet égard édifiantes).

Le peu de structuration, défaut maintes fois évoqué, ne favorise pas non plus la décision ni l’élection démocratique ni la solidarité.On vote, on y décide pas assez collectivement des enjeux importants.

La solidairté, la cohésion entre les membres existe, hélas distillée à trés faible dose et la notabilité remplace souvent le suffrage militant.

Une plus grande structuration, une meilleurs information, une plus grande place, comme cela se fait dans la branche jeune de la sensibilité, notamment dans le Rhône, à la désignation par les adhérents est nécessaire pour maintenir légitimité des acteurs, cohérence  et unité  dans cette phase assez inédite que traverse l’aile sociale-démocrate du parti.

A défaut, nombre d’entre nous, moi y compris, risquent, dans peu de temps, de ne plus en être.