Gaza dans le contexte

Encore une fois la question Israelo-Palestinienne est au centre des actualités.Depuis quelques jours en effet, le Hamas, mouvement islamiste opposé à l’existence même de l’Etat hébreu, a rompu sa trêve avec les israéliens et recommencé ses tirs de roquettes sur des bâtiments civils et ses menaces d’attentats.Cette rupture n’était d’ailleurs pas du goût du président palestinien, M.Abbas, issu d’un parti moins extrême, le Fatah (nationalistes laics).

Les attaques des miliciens islamistes sur des civils israeliens ont duré un temps.Et puis le gouvernement de l’Etat Hébreu s’est tout de même dit que cela suffisait et qu’il lui appartenait de sécuriser ses frontières.Un large consensus s’est fait dans la classe politique pour intervenir, jusqu’au Meretz (parti de gauche membre de l’internationale socialiste, tout comme le plus modéré parti travailliste) habituellement pacifiste, en vue d’une intervention.

Il a donc été procédé à des bombardements contre les installations du parti islamiste radical, usines d’armements, bases militaires.Une offensive massive, qui semblait largement prévisible, mais qui n’en a pas moins trouvé de nombreux membres du Hamas au dépourvu. Plusieurs dizaines semblent ainsi avoir été tués dans le QG de la police dans le QG central de Gaza.Le ministre de la Défense,le travailliste (centre-gauche) Ehud Barak, avait depuis quelques temps demandé aux renseignements de recenser les sites des services de sécurité du Hamas dans la bande de Gaza.

La chose survient dans un contexte qui n’est pas dénué d’arrières-pensées électorales, Israel faisant partie des rares Etats du coin où l’on vote.Le parti Kadima (centre), principal acteur de la coalition au pouvoir, avait notamment besoin de refaire son retard donné dans les sondages vis à vis de la droite nationaliste du Likoud.Par ailleurs côté palestinien, le Fatah, affaibli, risquait de perdre une nouvelle foi de perdre les élections situées dans un laps de temps pas très éloigné…

Il n’en reste pas moins que l’essentiel de l’action ainsi menée vise pour Israêl à sécuriser la vie de ses citoyens, arabes comme juifs et que certains appels à manifester pour l’ârrêt des bombardements, ayant une émotion compréhensible pour la paix se livrent parfois à de douteuses comparaisons.Ainsi un appel à manifester à Lyon commence-t-il par « L’armée d’occupation israélienne est en train de refaire aux 1 500 000 gazaouis ce que l’Allemagne fasciste a fait aux 380 000 juifs de Varsovie de 1940 à 1943. » Comme si l’armée Israélienne, dont les cibles sont militaires, avait pour objectif de tuer ou déporter la population civile de Gazza, comme si cette opération était une nouvelle Shoah…Et le tout en ayant un silence coupable sur la nature du Hamas, certes élu par les palestiniens mais dont les milices font des morts par leurs attentats chez les civils Israeliens,qui refuse l’égalité hommes/femmes, qui clame son homophobie, qui prône la destruction d’Israël et dont certains membres nient l’Holocauste…

Reste que dans une zone aussi densément peuplée,même si l’armée d’Israël affirme viser uniquement des objectifs militaires, les victimes à Gaza s’accumulent, même si médias français et nombre de bloggeurs mélangent dans leurs chiffres miliciens du Hamas,majoritaires chez les tués, et victimes civiles.La mort de ses dernières est bien évidemment une raison pour cesser le feu, au plus vite possible.Le Hamas le veut-il vraiment, lui qui a rompu la trêve ?

Gaza dans le contexte

Encore une fois la question Israelo-Palestinienne est au centre des actualités.Depuis quelques jours en effet, le Hamas, mouvement islamiste opposé à l’existence même de l’Etat hébreu, a rompu sa trêve avec les israéliens et recommencé ses tirs de roquettes sur des bâtiments civils et ses menaces d’attentats.Cette rupture n’était d’ailleurs pas du goût du président palestinien, M.Abbas, issu d’un parti moins extrême, le Fatah (nationalistes laics).

Les attaques des miliciens islamistes sur des civils israeliens ont duré un temps.Et puis le gouvernement de l’Etat Hébreu s’est tout de même dit que cela suffisait et qu’il lui appartenait de sécuriser ses frontières.Un large consensus s’est fait dans la classe politique pour intervenir, jusqu’au Meretz (parti de gauche membre de l’internationale socialiste, tout comme le plus modéré parti travailliste) habituellement pacifiste, en vue d’une intervention.

Il a donc été procédé à des bombardements contre les installations du parti islamiste radical, usines d’armements, bases militaires.Une offensive massive, qui semblait largement prévisible, mais qui n’en a pas moins trouvé de nombreux membres du Hamas au dépourvu. Plusieurs dizaines semblent ainsi avoir été tués dans le QG de la police dans le QG central de Gaza.Le ministre de la Défense,le travailliste (centre-gauche) Ehud Barak, avait depuis quelques temps demandé aux renseignements de recenser les sites des services de sécurité du Hamas dans la bande de Gaza.

La chose survient dans un contexte qui n’est pas dénué d’arrières-pensées électorales, Israel faisant partie des rares Etats du coin où l’on vote.Le parti Kadima (centre), principal acteur de la coalition au pouvoir, avait notamment besoin de refaire son retard donné dans les sondages vis à vis de la droite nationaliste du Likoud.Par ailleurs côté palestinien, le Fatah, affaibli, risquait de perdre une nouvelle foi de perdre les élections situées dans un laps de temps pas très éloigné…

Il n’en reste pas moins que l’essentiel de l’action ainsi menée vise pour Israêl à sécuriser la vie de ses citoyens, arabes comme juifs et que certains appels à manifester pour l’ârrêt des bombardements, ayant une émotion compréhensible pour la paix se livrent parfois à de douteuses comparaisons.Ainsi un appel à manifester à Lyon commence-t-il par « L’armée d’occupation israélienne est en train de refaire aux 1 500 000 gazaouis ce que l’Allemagne fasciste a fait aux 380 000 juifs de Varsovie de 1940 à 1943. » Comme si l’armée Israélienne, dont les cibles sont militaires, avait pour objectif de tuer ou déporter la population civile de Gazza, comme si cette opération était une nouvelle Shoah…Et le tout en ayant un silence coupable sur la nature du Hamas, certes élu par les palestiniens mais dont les milices font des morts par leurs attentats chez les civils Israeliens,qui refuse l’égalité hommes/femmes, qui clame son homophobie, qui prône la destruction d’Israël et dont certains membres nient l’Holocauste…

Reste que dans une zone aussi densément peuplée,même si l’armée d’Israël affirme viser uniquement des objectifs militaires, les victimes à Gaza s’accumulent, même si médias français et nombre de bloggeurs mélangent dans leurs chiffres miliciens du Hamas,majoritaires chez les tués, et victimes civiles.La mort de ses dernières est bien évidemment une raison pour cesser le feu, au plus vite possible.Le Hamas le veut-il vraiment, lui qui a rompu la trêve ?