La connerie barbare | romainblachier.fr

Ils sont entrés dans la propriété et ont tabassé à mort avec leurs bâtons deux moutons. Par pour les manger. Non, juste pour leur faire mal le plus possible, juste pour donner la douleur, pour tuer, par soif du mal. Puis ils ont, avec un plaisir sadique, écrasé, toujours à coups de bâtons et puis de pierres une brebis qui attendait un petit, niché dans son ventre, attendant la naissance.  La bête enceinte souffrait tellement, tous membres brisés que quand on l’a découverte qu’il a fallu l’achever. Elle et son petit qu’on ne verra jamais sortir à la vie.

D’autres moutons ont été balancés dans le bassin et ils ont regardé. En riant. Quel spectacle que de regarder avec plaisir des animaux innocents se noyer, leurs poumons se remplir d’eau avant d’étouffer. Que la mort est drôle, y compris quand on a seize ans…

Un couple de canards amoureux, qui avaient trouvé dans la résidence un petit endroit où croiser leurs plumes tendrement et fonder une famille a été découvert et le mari lynché. La femelle qui s’est échappée erre tristement.

Ce n’est certes pas le Darfour que cette histoire pour mes parents pas une grande perte matérielle et puis tous les jours nous mangeons de la viande… Mais autant de cruauté sadique et gratuite d’un groupe de gamins de 16 ans est très inquiétant. On se croirait dans un roman Stephen King, où l’on commence par le sadisme sur les animaux et où l’on dérape plus loin. Bien plus loin. Sauf que c’est vrai.