Le grand déballage


La déballe, c’est l’expression qu’on utilisait pendant ma période de commercial pour parler de l’argumentaire de vente, du moment où l’on expliquait au peut-être futur client que notre produit était génial et qu’il fallait absolument l’acheter, sans avoir non plus trop l’air de baratiner par trop.

La déballe, ce week-end et les deux suivants, malgré un sens infiniment moins figuré,  ça sera pas trés différent concernant les fruits et les légumes.Ceux-ci seront vendus à prix cassés.Allez-y d’ailleurs, ça devrait valoir le coup.

Tous les commerces de proximité et les grandes surfaces
peuvent vendre en dehors de leur magasin, par exemple sur les parkings, à des prix promotionnels, du melon et des légumes en gros, à savoir uniquement en cagettes et non au détail. Les prix
seront libres
.Le PCF et le MODEF, syndicat agricole de gauche ont organisé jeudi dernier à Paris, comme chaque année, une vente de fruits et légumes à prix cassé pour dénoncer les marges des grossistes qui joueraient contre les consommateurs et les producteurs.

Ce type de vente, prévu dans la loi et soumis à autorisation du préfet (celui du Rhône ne maîtrise visiblement pas trés bien l’info sur internet, rien n’est indiqué au sujet de cette opération sur le site de la préfecture), a été accepté par les trois ministères concernés (économie, agriculture et commerce).Il s’agit de casser les prix des légumes, ceux-ci se vendant de moins en moins bien à cause d’un prix que nombre de consommateurs trouvent élevés et d’une saison qui a vu certains fruits survenir trés tard sur les étals.Mercredi dernier au marché Jean Macé, les vendeurs cassaient le prix sur le melon, survenu sur les étals à un moment particulièrement avancé du mois d’Août.Mais même à deux euros la paire, les commerçants peinaient à le vendre.

L’objectif affiché est de vider les surplus des stocks et de réconcilier  les français avec les fruits et les légumes frais, de plus en plus délaissés à cause de leurs coûts.Familles rurales a d’ailleurs dénoncé récemment une augmentation en un an du prix des fruits de 15% et de ceux des légumes d’un peu plus de 10%…Le pouvoir d’achat reculant malgré les promesses de la droite, la récession économique française ne laissant pas augurer d’une amélioration des choses, la consommation a donc chuté.Interfel peut tenter de faire croire qu’il ne coûte que 18 euros par mois de manger 5 fruits et légumes par jour, ceux qui vont faire leurs courses ont du mal à le croire devant les prix des étiquettes.L’INSEE a d’ailleurs confirmé la tendance au dérapage des prix, trouvant même une hausse de 18% du coût des fruits et cde 11 % pour les légumes.Du coup la demande s’effondre face à la vie chére, du coup les légumes ne se vendent pas, même si les prix commencent à baisser.Et du coup, pour faire passer la pilule du coût de la vie et des faibles salaires,faute de vraies mesures sur le pouvoir d’achat, le gouvernement est obligé de faire comme un VRP:Procéder à la déballe.Mais ça commence à faire un peu boniment…

Le grand déballage


La déballe, c’est l’expression qu’on utilisait pendant ma période de commercial pour parler de l’argumentaire de vente, du moment où l’on expliquait au peut-être futur client que notre produit était génial et qu’il fallait absolument l’acheter, sans avoir non plus trop l’air de baratiner par trop.

La déballe, ce week-end et les deux suivants, malgré un sens infiniment moins figuré,  ça sera pas trés différent concernant les fruits et les légumes.Ceux-ci seront vendus à prix cassés.Allez-y d’ailleurs, ça devrait valoir le coup.

Tous les commerces de proximité et les grandes surfaces
peuvent vendre en dehors de leur magasin, par exemple sur les parkings, à des prix promotionnels, du melon et des légumes en gros, à savoir uniquement en cagettes et non au détail. Les prix
seront libres
.Le PCF et le MODEF, syndicat agricole de gauche ont organisé jeudi dernier à Paris, comme chaque année, une vente de fruits et légumes à prix cassé pour dénoncer les marges des grossistes qui joueraient contre les consommateurs et les producteurs.

Ce type de vente, prévu dans la loi et soumis à autorisation du préfet (celui du Rhône ne maîtrise visiblement pas trés bien l’info sur internet, rien n’est indiqué au sujet de cette opération sur le site de la préfecture), a été accepté par les trois ministères concernés (économie, agriculture et commerce).Il s’agit de casser les prix des légumes, ceux-ci se vendant de moins en moins bien à cause d’un prix que nombre de consommateurs trouvent élevés et d’une saison qui a vu certains fruits survenir trés tard sur les étals.Mercredi dernier au marché Jean Macé, les vendeurs cassaient le prix sur le melon, survenu sur les étals à un moment particulièrement avancé du mois d’Août.Mais même à deux euros la paire, les commerçants peinaient à le vendre.

L’objectif affiché est de vider les surplus des stocks et de réconcilier  les français avec les fruits et les légumes frais, de plus en plus délaissés à cause de leurs coûts.Familles rurales a d’ailleurs dénoncé récemment une augmentation en un an du prix des fruits de 15% et de ceux des légumes d’un peu plus de 10%…Le pouvoir d’achat reculant malgré les promesses de la droite, la récession économique française ne laissant pas augurer d’une amélioration des choses, la consommation a donc chuté.Interfel peut tenter de faire croire qu’il ne coûte que 18 euros par mois de manger 5 fruits et légumes par jour, ceux qui vont faire leurs courses ont du mal à le croire devant les prix des étiquettes.L’INSEE a d’ailleurs confirmé la tendance au dérapage des prix, trouvant même une hausse de 18% du coût des fruits et cde 11 % pour les légumes.Du coup la demande s’effondre face à la vie chére, du coup les légumes ne se vendent pas, même si les prix commencent à baisser.Et du coup, pour faire passer la pilule du coût de la vie et des faibles salaires,faute de vraies mesures sur le pouvoir d’achat, le gouvernement est obligé de faire comme un VRP:Procéder à la déballe.Mais ça commence à faire un peu boniment…