Ta gueule: mon édito sur Lyon Mag

Mon édito sur Lyon Mag. Extraits

« Sur les réseaux sociaux, les messages soutenant les terroristes du côté de certains jeunes des cités se mêlaient aux messages complotistes et aux références anti Charlie Hebdo d’une part de l’extrême-droite. Montrant que les dérives extrêmes ont tellement en commun entre elles et en premier lieu de vouloir finir par une de ces guerres civiles dont il est question dans le dernier bouquin de Jean Rolin. Un monde à la Zemmour et à la Al Alwlaki où l’on rêve juste de se mettre sur la figure. Où l’on casse les vitrines des librairies israélites de Villeurbanne. Au nom du soi, de sa religion, de sa naissance, de sa gueule. Quitte à pousser les autres, à les truffer de plomb. Parce que sa gueule c’est tout ce qui compte.

Oui sa gueule. Là mais pas seulement. Là mais pas toujours pour des choses aussi dramatiques que la mort ou la guerre hein. Prenez le consommateur de base: vous, moi. Cela fait tellement longtemps qu’on nous explique que des gosses sont exploités pour fabriquer nos téléphones, nos fringues, nos ordinateurs. Que bouffer trop de bidoche, ça pollue la planète et nos viscères. Que faire semblant de ne pas voir une femme enceinte debout dans le bus, c’est tout de même assez dégueulasse. Mais ça ne nous fait pas changer pour autant, enfin pour beaucoup d’entre nous. Allez parfois nous nous fendons de la signature sur la pétition parfois, du tweet rageur, pour se donner bonne conscience. »

Le reste du texte de mon édito est à lire sur Lyon Mag

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Ta gueule: mon édito sur Lyon Mag

Mon édito sur Lyon Mag. Extraits

« Sur les réseaux sociaux, les messages soutenant les terroristes du côté de certains jeunes des cités se mêlaient aux messages complotistes et aux références anti Charlie Hebdo d’une part de l’extrême-droite. Montrant que les dérives extrêmes ont tellement en commun entre elles et en premier lieu de vouloir finir par une de ces guerres civiles dont il est question dans le dernier bouquin de Jean Rolin. Un monde à la Zemmour et à la Al Alwlaki où l’on rêve juste de se mettre sur la figure. Où l’on casse les vitrines des librairies israélites de Villeurbanne. Au nom du soi, de sa religion, de sa naissance, de sa gueule. Quitte à pousser les autres, à les truffer de plomb. Parce que sa gueule c’est tout ce qui compte.

Oui sa gueule. Là mais pas seulement. Là mais pas toujours pour des choses aussi dramatiques que la mort ou la guerre hein. Prenez le consommateur de base: vous, moi. Cela fait tellement longtemps qu’on nous explique que des gosses sont exploités pour fabriquer nos téléphones, nos fringues, nos ordinateurs. Que bouffer trop de bidoche, ça pollue la planète et nos viscères. Que faire semblant de ne pas voir une femme enceinte debout dans le bus, c’est tout de même assez dégueulasse. Mais ça ne nous fait pas changer pour autant, enfin pour beaucoup d’entre nous. Allez parfois nous nous fendons de la signature sur la pétition parfois, du tweet rageur, pour se donner bonne conscience. »

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