Hier, un discours présidentiel (Lyonnitude(s) )

Extraits:« Je tiendrai l’engagement de réduction des déficits, parce que je veux désendetter l’Etat et le pays. J’ai annoncé une réforme fiscale. Elle visera à faire peser l’effort sur ceux qui peuvent le supporter. Chacun contribuera en fonction de sa capacité. Nous montrerons aussi du sérieux dans la dépense. Il y a des économies à trouver ; il y a du superflu et nous le trouverons. »

« Nous devons être les acteurs de cette mutation. Ceux qui vont diriger la France pendant les cinq ou dix ans à venir doivent avoir cette grande mission. La transition économique pour sortir de la crise avec plus de force et d’atout pour la France de la mondialisation. La transition technologique pour que nous puissions mettre le numérique, l’internet, les réseaux de communication au service de notre vie courante, mais aussi de nos entreprises et de nos emplois. La transition énergétiquepour préparer l’après-pétrole, réduire le réchauffement climatique, faire monter les énergies renouvelables et diminuer progressivement notre dépendance au nucléaire. Nous avons besoin, là encore, d’inventer des politiques. La transition écologique pour reconvertir nos bâtiments, isoler nos logements, stocker l’énergie, inventer les véhicules électriques. Cela tombe bien : on les fabrique ici, à Cléon ! Transition pour renforcer l’économie verte, l’économie de demain, mais aussi transition éducative pour imaginer les nouveaux savoirs, les formations d’avenir, les pédagogies nouvelles et lutter contre l’échec scolaire, qui ne doit pas être une fatalité, un déterminisme, une punition. Transition territoriale pour donner une confiance nouvelle aux collectivités locales. Ce sera un nouvel axe de décentralisation que nous poserons. Transition générationnelle pour assurer la solidarité entre les âges, transmettre les expériences, faciliter l’allongement de la vie et, en même temps, accueillir les jeunes. »

« Parler au peuple, c’est l’élever autour d’une grande cause : le redressement dans la justice, l’espérance dans la République.

Parler au peuple, c’est exalter notre fierté commune, notre histoire, nos réussites, notre vitalité, nos atouts. Parler au peuple, c’est s’adresser au meilleur de chacun d’entre nous, de ce qu’il a de plus fécond, de plus fertile, de plus inventif, de plus heureux.

Ce n’est pas s’adresser à la part d’ombre que nous pouvons, nous aussi, quelles que soient nos valeurs, avoir au fond de nous.

Parler au peuple, ce n’est pas flatter les instincts de la facilité. C’est ne pas désigner les chômeurs comme des responsables. C’est ne pas considérer la jeunesse comme un fardeau, ou les étrangers comme une menace. Parler au peuple, et je le ferai, c’est promouvoir l’essentiel, ce qui élève, ce qui redresse, ce qui unit. C’est considérer que chacun, chacune, ici, ailleurs, est un atout pour la France. »

François Hollande

Intégrale du discours ici:

Discours de François Hollande en direct de Rouen ! par LCP