La cuisine de…Inès de Lavernée


Suite de ma série sur les politiques lyonnais en cuisine. Aprés Fabienne Levy, Gilles Vesco
, Jean-Louis Touraine et Anne-Sophie Condemine , c’est Inès de Lavernée, conseillère municipale de Lyon, déléguée à la petite enfance du 2e arrondissement de Lyon et membre du parti de Christine Boutin qui cuisine sur ce blog. La dame ne vient ni nous parler de la question de la responsabilité parentale des homosexuels ou du préservatif, questions qui animent son mouvement ces derniers jours mais nous présente sa recette d’un plat forcément familial: Le pot-au-feu.

La cuisine que j’aime c’est le plat familial, qui rappelle les tablées où l’on se rassemble autour des trouvailles du marché ou du potager. Il relie au terroir : ses composants on peut les avoir vus courir dans les prés ou pointer du nez  dans un potager. Mieux encore, on peut avoir connu l’éleveur ou le jardinier. Le plat familial c’est celui qui mijote ; il opère dans la durée un mélange incomparable où chaque ingrédient perd un peu de son gout particulier pour enrichir celui du plat tout entier. Il répand son odeur dans toute la maison pour mieux vous envelopper, vous attirer à lui. Je veux parler du pot au feu. Je l’aime cuisiné avec de la viande charolaise : du plat de côte, mais aussi du jarret, que l’on dépose dans l’eau froide pour le bouillon. Pour les poireaux je privilégie le bleu de Solaize qui a une saveur particulière. Il faut couper les carottes en gros tronçons, ajouter un oignon piqué de clous de girofle. Enfin ma touche personnelle : je remplace les navets par des gros cubes de céleri rave qui font un bouillon bien meilleur. Et surtout le cuire 2 bonnes heures lentement,

doucement.