Road to la défaite du LOU rugby

Le match vient de finir et Olivier Ginon, actionnaire principal d’un club vaincu se coltine une offre: Le président du club voisin de Bourgoin, sitôt la défaite de Lyon consommée, vient proposer de racheter son club. Gaston Maullin a-t-il pensé négocier un bon prix auprès d’un homme déçu par le fait de devoir rester en seconde division un an de plus ? La démarche manque d’élégance et aurait mérité de laisser à Ginon le temps de digérer la défaite. Dans le vestiaire celui-ci a fixé comme objectif la première place de la saison régulière l’année prochaine et demandé un tour de table des principaux partenaires, privés et public pour qu’il soutiennent davantage le club.

Il est vrai que sur 30 clubs pro en France, le conseil général du Rhône est celui qui soutient le moins son équipe. Et puis, capitale économique ou pas, partenaires prestigieux ou pas, le budget actuel n’est pas si différent d’une équipe de dimension théoriquement plus modestes comme Oyonnax.Le LOU a besoin d’argent. Il va falloir recruter pour monter vite. A mon humble avis la chose commence par le recrutement d’un excellent pilier droit (oui c’est rare un pilier droit, presque autant qu’une bonne quenelle dans un restaurant parisien ou une augmentation de salaire sous Sarkozy, c’est dire !) et d’un finisseur supplémentaire. A mon avis car j’y étais moi aussi à cette finale du championnat de seconde division de rugby qui se déroulait à Brive entre Lyon et La Rochelle.

Il est 10 heures quand je quitte Lyon avec Thierry Braillard, adjoint aux sports de Lyon et Karim Matarfi, son homologue du 8e. C’est un long chemin, une longue route qui nous attend pour une hypothèse historique dans le rugby lyonnais. Aujourd’hui le club de notre belle ville, le LOU, est en finale de pro D2 face à La Rochelle. La pro D2, pour les néophytes, est comme son nom l’indique, un championnat professionnel de seconde division. Au-dessus, il y a le ciel, le Graal, le rêve ou comme l’indiquent les moins poétiques actionnaires et coachs en début de saison: l’Objectif, j’ai nommé le TOP 14.

Comme son nom l’indique elle aussi c’est la championnat des 14 équipes du must du rugby français…et même d’Europe puisque figurent dedans les champions d’Europe en titre du stade toulousain. On peut y croiser les magiciens clermontois, serrer la main de Chabal, admirer les brunes supportrices toulonaises (ou selon ses orientations Mr Wilkinson) se prendre dans le show du Stade Français, la combativité de Imanol Harinoroquy à BIarritzou chanter avec la Pena Baiona. Les plus grands joueurs de France et du monde se pressent dans ce qui est devenu le plus important championnat de la planète ovale. Tout ce paradis est à 8 heures de route aller retour et 80 minutes de match victorieux face la Rochelle, l’autre prétendant au bonheur!

Chemin faisant on évoque le futur, les moyens que Jean-Michel Aulas souhaite mettre dans le club si il monte, la cohabitation éventuelle dans ce cas avec Olivier Ginon, le budget prévu, la transition de stade…tout en n’oubliant surtout pas d’aller casser une fort bonne croute à Tulle (par ailleurs fief de François Hollande) avant d’aller au stade. Nous sommes pris au alentours de l’enceinte par une véritable marée jaune et noire, couleurs de notre adversaire du jour. Autour de la voiture, les rochellais jettent des cotillons, nous font des blagues, le tout est bon enfant. On se tape dans la main, on se souhaite bonne chance. Les bus de lyonnais arrivent enfin, nous ne sommes plus seuls même si nous sommes moins nombreux que les fans d’en face. Il y a 2000 lyonnais pour plus de 7000 amis de la citadelle protestante de l’ouest. Le stade est superbe. On retrouve des copains et des copines.

Et puis le coup d’envoi. Et puis nous menons. Et puis on met trois essais. Mais au pied c’est pas ça, Montagnat n’est pas dans un jour complétement avec. Devant moi, les joueurs du LOU ne figurant pas sur la feuille de match grimacent. La fin de la première mi-temps est éprouvante. La seconde période nous voit nous faire rattraper puis dépasser, finir assommés. Certes l’arbitrage est tatillon sur les mêlées, certes un en-avant spectaculaire échappe à l’arbitre sur le second essai de La Rochelle mais il faut l’admettre, ils gérer mieux le match que nous et certains choix, par exemple celui fait par Loursac de taper un drop au lieu d’aller à l’essai sont discutables. On perd un match pourtant à notre portée. Comme les deux années précédente, c’est une équipe aux couleurs noir et or qui prend une division d’avance. La foule jaune d’enthousiasme envahi alors la pelouse au coup de sifflet final pour célébrer leur victoire. Du coup, on a trinqué avec les gars de La Rochelle et puis on est rentrés à Lyon. En parlant de l’année prochaine. On espère M.Ginon!

Road to la défaite du LOU rugby

Le match vient de finir et Olivier Ginon, actionnaire principal d’un club vaincu se coltine une offre: Le président du club voisin de Bourgoin, sitôt la défaite de Lyon consommée, vient proposer de racheter son club. Gaston Maullin a-t-il pensé négocier un bon prix auprès d’un homme déçu par le fait de devoir rester en seconde division un an de plus ? La démarche manque d’élégance et aurait mérité de laisser à Ginon le temps de digérer la défaite. Dans le vestiaire celui-ci a fixé comme objectif la première place de la saison régulière l’année prochaine et demandé un tour de table des principaux partenaires, privés et public pour qu’il soutiennent davantage le club.

Il est vrai que sur 30 clubs pro en France, le conseil général du Rhône est celui qui soutient le moins son équipe. Et puis, capitale économique ou pas, partenaires prestigieux ou pas, le budget actuel n’est pas si différent d’une équipe de dimension théoriquement plus modestes comme Oyonnax.Le LOU a besoin d’argent. Il va falloir recruter pour monter vite. A mon humble avis la chose commence par le recrutement d’un excellent pilier droit (oui c’est rare un pilier droit, presque autant qu’une bonne quenelle dans un restaurant parisien ou une augmentation de salaire sous Sarkozy, c’est dire !) et d’un finisseur supplémentaire. A mon avis car j’y étais moi aussi à cette finale du championnat de seconde division de rugby qui se déroulait à Brive entre Lyon et La Rochelle.

Il est 10 heures quand je quitte Lyon avec Thierry Braillard, adjoint aux sports de Lyon et Karim Matarfi, son homologue du 8e. C’est un long chemin, une longue route qui nous attend pour une hypothèse historique dans le rugby lyonnais. Aujourd’hui le club de notre belle ville, le LOU, est en finale de pro D2 face à La Rochelle. La pro D2, pour les néophytes, est comme son nom l’indique, un championnat professionnel de seconde division. Au-dessus, il y a le ciel, le Graal, le rêve ou comme l’indiquent les moins poétiques actionnaires et coachs en début de saison: l’Objectif, j’ai nommé le TOP 14.

Comme son nom l’indique elle aussi c’est la championnat des 14 équipes du must du rugby français…et même d’Europe puisque figurent dedans les champions d’Europe en titre du stade toulousain. On peut y croiser les magiciens clermontois, serrer la main de Chabal, admirer les brunes supportrices toulonaises (ou selon ses orientations Mr Wilkinson) se prendre dans le show du Stade Français, la combativité de Imanol Harinoroquy à BIarritzou chanter avec la Pena Baiona. Les plus grands joueurs de France et du monde se pressent dans ce qui est devenu le plus important championnat de la planète ovale. Tout ce paradis est à 8 heures de route aller retour et 80 minutes de match victorieux face la Rochelle, l’autre prétendant au bonheur!

Chemin faisant on évoque le futur, les moyens que Jean-Michel Aulas souhaite mettre dans le club si il monte, la cohabitation éventuelle dans ce cas avec Olivier Ginon, le budget prévu, la transition de stade…tout en n’oubliant surtout pas d’aller casser une fort bonne croute à Tulle (par ailleurs fief de François Hollande) avant d’aller au stade. Nous sommes pris au alentours de l’enceinte par une véritable marée jaune et noire, couleurs de notre adversaire du jour. Autour de la voiture, les rochellais jettent des cotillons, nous font des blagues, le tout est bon enfant. On se tape dans la main, on se souhaite bonne chance. Les bus de lyonnais arrivent enfin, nous ne sommes plus seuls même si nous sommes moins nombreux que les fans d’en face. Il y a 2000 lyonnais pour plus de 7000 amis de la citadelle protestante de l’ouest. Le stade est superbe. On retrouve des copains et des copines.

Et puis le coup d’envoi. Et puis nous menons. Et puis on met trois essais. Mais au pied c’est pas ça, Montagnat n’est pas dans un jour complétement avec. Devant moi, les joueurs du LOU ne figurant pas sur la feuille de match grimacent. La fin de la première mi-temps est éprouvante. La seconde période nous voit nous faire rattraper puis dépasser, finir assommés. Certes l’arbitrage est tatillon sur les mêlées, certes un en-avant spectaculaire échappe à l’arbitre sur le second essai de La Rochelle mais il faut l’admettre, ils gérer mieux le match que nous et certains choix, par exemple celui fait par Loursac de taper un drop au lieu d’aller à l’essai sont discutables. On perd un match pourtant à notre portée. Comme les deux années précédente, c’est une équipe aux couleurs noir et or qui prend une division d’avance. La foule jaune d’enthousiasme envahi alors la pelouse au coup de sifflet final pour célébrer leur victoire. Du coup, on a trinqué avec les gars de La Rochelle et puis on est rentrés à Lyon. En parlant de l’année prochaine. On espère M.Ginon!