Sarkozy: vers un référundum ??? | romainblachier.fr

Edit 15h50: Bon le discours de politique générale a été trés…général…du coup on en sait pas plus sur grand chose, y compris sur un possible référundum…creux et une perte de temps.

Si ça se trouve j’ai été aussi enfumé qu’une saucisse du Coocking Jack (52, rue de l’Université à Lyon 7e, allez-y les yeux fermés, ils sont adorables) mais selon plusieurs sources diverses, il se pourrait que le Président de la République annonce à Versailles un référundum sur la réforme territoriale qui se déroulerait en même temps que les régionales de 2010. Donc si je me plante, j’aurais l’air bien malin tout à l’heure.Tant pis.

Revenons au grandes lignes de la réforme: Elle consisterait, on le sait, en une fusion des conseillers régionaux et généraux à l’horizon 2014 qui deviendraient des élus territoriaux, d’autre part à une redefinition des rôles entre communes et communautés de communes.Les membres des assemblées régionales élus l’année prochaine feraient donc quatre ans de mandat seulement, ceux des départements élus en 2011 se contentant de trois années. Par ailleurs il ne serait pas possible de concilier un mandat de ville et de communauté urbaine avec celui de conseiller territorial.

L’avantage de passer par un référundum pour procéder à cette réforme est, à mon sens, multiple pour le Président:

1-Il peut, en mettant en avant un combat contre le cumul des mandats, rassembler autour de lui.

2-Il va diviser la gauche.Si Fabius s’est déjà prononcé à priori pour un oui à cette réforme, Hamon a exprimé son refus…

3-En organisant ce scrutin en même temps que les régionales, divisant sers adversaires comme je l’ai dit plus haut et en faisant du combat contre le cumul un cheval de bataille, Nicolas Sarkozy espére augmenter les gains électoraux de la droite.Surtout que la question du référundum occultera complétement ou presque le bilan des Présidents de Région, appartenant presque tous à la gauche,et affichant généralement une action trés satisfaisante. 

4-Il pourra passer par dessus les parlementaires.Outre le fait qu’un sénateur ou député sur 4 est également conseiller général ou régional, ce qui pourrait augurer d’une certaine résistance de leur part, c’est aussi l’occasion d’affirmer une nouvelle fois son pouvoir personnel. Y compris par exemple en faisant, les petits bonheurs n’ont pas de prix, la nique à Copé.