volume 2: 5 autres stéréotypes que vous croisez aux Nuits Sonores #ns2011 | romainblachier.fr

Suite à la demande d’un certain nombre de lecteurs, après le premier volume, voici cinq autres stéréotypes de personnes que vous pourrez trouver au festival des Nuits Sonores.

L’aggrippée au téléphone: Elle compose des numéros pendant le set de Dj Mehdi, trouve le moment tellement trop kiffant qu’elle ne veut pas le vivre en vrai de vrai. Du coup elle passe trois heures au téléphone à commenter le concert à sa copine qui n’a pas pu venir, à brandir son portable en l’air pour que sa pote puisse vaguement écouter un morceau en live en bien plus mal que sur son ipod. Checke réguliérement son Iphone pour voir si la conversation n’a pas été coupée vu qu’elle n’entend rien. Converse courageusement et sur le concert et sur son mec et sur ses collègues et sur les courgettes de son jardin, le tout au beau milieu du champ des décibels.

-L’hipster show-off: Il bosse dans la com’ ou la bourse mais encore un peu jeune pour devenir un vieux con blindé et cynique. Vous le trouverez facilement grâce à sa petite chemise sagement détendue et à aux lunettes noires invariablement rivées sur son nez, même au beau milieu de la All Night Long. Il va ici parce que c’est hype et qu’il y avait plus de billets sur easyjet pour aller trop à fond s’éclater avec ses potes au Sonar de Barcelone. Filme Dj Shadow au portable et va vous polluer youtube avec lorsqu’il sera rentré. Trouve invariablement tout très cool.

-La bombasse d’accompagnement: La bombasse est souvent la seule fille dans un groupe de trois ou quatre mecs. Très jolie, elle accompagne souvent le hipster qui la trouve décorative, même si elle a souvent plus de cerveau que tous ses chevaliers désirants reunis. Existe aussi en version surveillée comme un cerbére. Souvent un chéri médiocre et dont la conscience de l’être le rend toujours ébahi d’avoir serré une aussi belle fille et vit dans la peur de se la faire piquer pendant le show de Sound Pellegrino.

-Le rappeur light: Le rebelle light est habillé comme un rappeur, un vrai de vrai. Il parle de street crédibility et aime les graffs, enfin si ils sont en galeries d’art. Quand il est à quelques centaines de métres de la scéne, il fait courageusement des doigts d’honneurs à Busy P et à Joey Starr pour montrer qu’il est trop méga un rebelle qui s’en bat les baloches. N’est jamais allé en concert de rap, de peur qu’on lui pique son sweat ecko unltd et a du coup eu enfin le plaisir de voir Assassin en live.

-Le foncedé festivalier: Le foncedé est une espéce fort répandue dans tous les festivals. Oui. C’est l’occasion pour lui de quitter pour une fois un canapé aussi souvent flingué que son propriétaire. S’ingérant de l’extasy, des cachets en tous genre, un ou deux champs d’herbes en fumette quotidiennement ou le peu ragoûtant mélange de bière et de Red Bull bien plus qu’après plus soif, le défoncé va dormir à côté des enceintes pendant le set de Shit Robot, qu’il est allé voir en croyant à cause de l’appellation que le groupe évoquait les cigarettes qui font rire. Ou au contraire dans sa version speed va rester éveillé avec le coeur à 190 BPM jusqu’à mercredi prochain à sautiller partout. Au moins.