Comment je n’ai pas débattu avec Renaud Donnedieu de Vabres et avec Gérard Larcher. | romainblachier.fr

Mi-août, je suis contacté par la journaliste d’une radio chrétienne, Phare Fm, afin de participer à Paris un débat d’une dizaine de minutes lors de Protestants en Fête sur la Foi et l’Engagement. La dame m’explique que je vais être en face à face (fraternel) avec l’ancien Ministre UMP Donnedieu de Vabres samedi 27 septembre.Flatteuse qu’une telle adversité d’ex-membre du gouvernement pour un modeste individu comme moi.

Je n’ai pas accepté tout de suite à cause d’obligations, mais la perspective de discuter avec un homme, certes, d’un bord différent, mais pour qui j’ai plutôt de la sympathie et une foi en commun l’ai emporté.

Les jours ont passé et j’ai bien sûr reconfirmé il y a quelques jours ma venue…sauf qu’un doute m’est venu: Donnedieu de Vabres ou un autre allait-t-il venir ?

J’ai demandé.

A ma question la journaliste m’a dit n’avoir pu inviter dans son émission ni Donnedieu de Vabres ni l’ancien Président du Sénat Gérard Larcher.Heureusement que j’avais posé la question.

Ah, Larcher ou Donnedieu de Vabres remarquera que l’on voulait m’opposer (ou m’inviter) en compagnie de personnes d’une importance bien plus affirmée que la mienne. Flatteurs.

Mais en leur absence, et sans vouloir faire la fine bouche, le fait de faire un aller-retour supplémentaire en ces semaines chargées et dans lesquelles les déplacements sont nombreux ne m’enchantait guère. Cinq ou six heures au total de chez moi en aller-retour de train, qui, n’y est pas souvent pour voir ma femme et mon bébé, au Palais des Sports de Bercy à mes frais. Le tout pour aller échanger dans la capitale avec l’antenne…lyonnaise d’une radio, c’est un peu dommage, même si l’événement Protestants en fête est très intéressant.

Du coup j’ai un peu hésité. Trop de choses dans la balance. Et puis je m’étais engagé, et puis j’avais peu de temps mais en même temps, Protestants en Fête j’aurais sans doute pu y trouver beaucoup d’intérêt intellectuel.

Alors j’ai voulu faire part de mes interrogations à la journaliste, demandé si l’entretien ne pouvait pas se faire par téléphone (apparemment c’était impossible) mais surtout demandé à échanger pour discuter de la situation nouvelle.

J’aurais pas dû

La dame a pris ma demande d’échange d’emblée pour un refus, m’a barré de la grille des programmes. Puis m’a reproché de ne pas avoir énoncé mes conditions (comment aurais-je pu savoir qu’elle n’avait pu obtenir l’agrément de celui dont elle m’avait parlé) .

Elle a refusé de discuter même quelques minutes au téléphone, de prendre cinq minutes de son temps à me parler, à moi à qui elle demandait des heures de voyage…avant de finalement revenir par mail me dire que le débat seul pourrait être intéressant. Trop tard.

Tant pis. Je n’aurai pas débattu avec Larcher ni avec Donnedieu de Vabres. C’est que partie remise messieurs.

Comment je n’ai pas débattu avec Renaud Donnedieu de Vabres et avec Gérard Larcher. | romainblachier.fr

Mi-août, je suis contacté par la journaliste d’une radio chrétienne, Phare Fm, afin de participer à Paris un débat d’une dizaine de minutes lors de Protestants en Fête sur la Foi et l’Engagement. La dame m’explique que je vais être en face à face (fraternel) avec l’ancien Ministre UMP Donnedieu de Vabres samedi 27 septembre.Flatteuse qu’une telle adversité d’ex-membre du gouvernement pour un modeste individu comme moi.

Je n’ai pas accepté tout de suite à cause d’obligations, mais la perspective de discuter avec un homme, certes, d’un bord différent, mais pour qui j’ai plutôt de la sympathie et une foi en commun l’ai emporté.

Les jours ont passé et j’ai bien sûr reconfirmé il y a quelques jours ma venue…sauf qu’un doute m’est venu: Donnedieu de Vabres ou un autre allait-t-il venir ?

J’ai demandé.

A ma question la journaliste m’a dit n’avoir pu inviter dans son émission ni Donnedieu de Vabres ni l’ancien Président du Sénat Gérard Larcher.Heureusement que j’avais posé la question.

Ah, Larcher ou Donnedieu de Vabres remarquera que l’on voulait m’opposer (ou m’inviter) en compagnie de personnes d’une importance bien plus affirmée que la mienne. Flatteurs.

Mais en leur absence, et sans vouloir faire la fine bouche, le fait de faire un aller-retour supplémentaire en ces semaines chargées et dans lesquelles les déplacements sont nombreux ne m’enchantait guère. Cinq ou six heures au total de chez moi en aller-retour de train, qui, n’y est pas souvent pour voir ma femme et mon bébé, au Palais des Sports de Bercy à mes frais. Le tout pour aller échanger dans la capitale avec l’antenne…lyonnaise d’une radio, c’est un peu dommage, même si l’événement Protestants en fête est très intéressant.

Du coup j’ai un peu hésité. Trop de choses dans la balance. Et puis je m’étais engagé, et puis j’avais peu de temps mais en même temps, Protestants en Fête j’aurais sans doute pu y trouver beaucoup d’intérêt intellectuel.

Alors j’ai voulu faire part de mes interrogations à la journaliste, demandé si l’entretien ne pouvait pas se faire par téléphone (apparemment c’était impossible) mais surtout demandé à échanger pour discuter de la situation nouvelle.

J’aurais pas dû

La dame a pris ma demande d’échange d’emblée pour un refus, m’a barré de la grille des programmes. Puis m’a reproché de ne pas avoir énoncé mes conditions (comment aurais-je pu savoir qu’elle n’avait pu obtenir l’agrément de celui dont elle m’avait parlé) .

Elle a refusé de discuter même quelques minutes au téléphone, de prendre cinq minutes de son temps à me parler, à moi à qui elle demandait des heures de voyage…avant de finalement revenir par mail me dire que le débat seul pourrait être intéressant. Trop tard.

Tant pis. Je n’aurai pas débattu avec Larcher ni avec Donnedieu de Vabres. C’est que partie remise messieurs.