Mon édito sur Lyon Mag: « on s’appelle, on s’fait des qu’nelles » | romainblachier.fr

Cela faisait longtemps qu’il me tarabuste cet ouvrage de Gilbert Salmon sur les expressions familières du Lyonnais.

Chez Decitre on ne s’y trompait point en m’envoyant à m’en faire détrancaner l’cabochon des e-mails publicitaires afin de m’inciter à acquérir pour une poignée de  bons pécuniaux l’ouvrage,supposant à juste titre de mon intérêt pour le titre.

Et vois-y pas que le Gilbert Salmon y m’y envoie son ouvrage avec une gentille dédicace sur ma lyonnitude à me faire l’ego aussi large qu’une centpote.

Le parler lyonnais vient de différentes sources mais il s’agit en tous cas d’un parlé modelé par le populaire, l’usage courant. Sa prononciation, ses y comme sa malice se forment le long des rues de la ville. On mange, on mâche les mots comme on déguste la bugne et la rigotte, on adouci, on aspire,on siffle (ceusses) on supprime des consonnes trop dures.On rabiote les mots d’un peu, faisant de « polisson » un plus rapide « polisse »

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