Pâques: Jésus Christ a-t-il réellement ressuscité ou sommes-nous dans les symboles ?

Il m’arrive parfois, certes pas chaque année, de parler de Pâques sur ce blog. Qui rappelons-le, tenu par un protestant converti, s’intéresse aussi à la théologie;

il m’est arrivé d’évoquer ce sens de Pâques, fête chrétienne souvent ignorée entre cloches et long week-end . D’écrire sur les jolis baptêmes simples et si émouvants que nous faisons en nos temples protestants en ce jour.

Éclipsée par Noël, Pâques est sans doute la fête la plus importante pour les chrétiens

Pâques est sans doute la fête chrétienne la plus importante de toutes, alors qu’elle est largement éclipsée par la visibilité de Noël, apparue plus tardivement dans les célébrations chrétiennes.

Pâques, altérite et identité fraternelle pour les chrétiens

Pâques est altérité et identité puisqu’elle marque l’élément distinctif des christianismes. Bien sûr les autres monothéismes reconnaissent un Dieu et l’existence de Jésus. Mais la différence chrétienne tient dans le fait que nous considérons l’homme de Béthléem comme le Christ ressuscité et non comme un simple prophète (dans l’Islam, où il a toutefois un rôle important) ou, selon les différentes traditions judaïques un imposteur s’étant proclamé fils de Dieu à tort (ce que d’ailleurs Jésus ne dit pas clairement dans les 4 évangiles) ou un théologien juif ayant été mal compris et déformé .Comme Jésus, nos frères israélites fêtent Pâques, Pessah mais pour des raisons bien différentes puisqu’on célèbre la fuite des hébreux hors d’Egypte.

Le fait donc de se réunir pour célébrer sa résurrection est donc un fort moment.Un tel phénomène que celui de se relever après une crucifixion amène forcément au doute, y compris chez le croyant. Certains chrétiens d’ailleurs considèrent que cette histoire de résurrection n’est que symbolique.

Chaque année je lis la joie que l’on trouve dans les évangiles, notamment celui de Luc. Et puis celui de Jean, qui est le plus abondant en Pâques (3 temps de Pâques sont mentionnés dans le récit) le plus mystique, étudié avec passion chez certains francs-maçons.

Les différentes fins de l’Evangile de Marc: Christ est-il physiquement ressuscité ou sommes-nous dans le symbolique?

Et puis j’ai celui de Marc, le plus ancien, le plus simple, le plus dépouillé. Et ses deux fins.

Une première qui ne mentionne pas la résurrection et s’arrête à Marc 16/8. Jésus n’y es pas mentionné comme renaissant de la mort.Seul y est mentionné la disparition du corps de Jésus et l’effroi des femmes qui découvrent cela.

Une seconde qui en parle et ajoutée plus tard, ressemblant davantage aux évangiles de Mathieu et Luc et commençant donc par Marc 16.9 « Jésus, étant ressuscité le matin du premier jour de la semaine, apparut d’abord à Marie de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons »

Il y en aurait même quatre au total si on prend l’ensemble des versions de Marc. Certains disent que la première version résulte d’un texte dont une partie aurait été perdue. On tombe un peu dans le Da Vinci code.

Quoi qu’il en soit j’aime ces deux versions. La seconde pour sa joie et sa force d’espérance. La première, sans le récit de la renaissance, me laisse méditer sur le caractère réel ou symbolique de la résurrection. Et, pour moi, à mon petit sens d’humain, ne m’effraie pas.

Et si le Christ n’avait physiquement pas ressuscité, qu’est-ce que cela changerait? Le message? L’esprit ? La foi? L’envie? Dieu? L’énergie ?

Ou encore la nature de la divinité christique? Oui pour ceux qui considèrent le Christ comme l’égal strict du Père . Ce n’est pas mon cas.

Long ou court, la taille ne fait rien à l’affaire, pour moi en tous cas. Même message, même esprit.

Que vive la beauté de Pâques.

Pâques: Jésus Christ a-t-il réellement ressuscité ou sommes-nous dans les symboles ?

Il m’arrive parfois, certes pas chaque année, de parler de Pâques sur ce blog. Qui rappelons-le, tenu par un protestant converti, s’intéresse aussi à la théologie;

il m’est arrivé d’évoquer ce sens de Pâques, fête chrétienne souvent ignorée entre cloches et long week-end . D’écrire sur les jolis baptêmes simples et si émouvants que nous faisons en nos temples protestants en ce jour.

Éclipsée par Noël, Pâques est sans doute la fête la plus importante pour les chrétiens

Pâques est sans doute la fête chrétienne la plus importante de toutes, alors qu’elle est largement éclipsée par la visibilité de Noël, apparue plus tardivement dans les célébrations chrétiennes.

Pâques, altérite et identité fraternelle pour les chrétiens

Pâques est altérité et identité puisqu’elle marque l’élément distinctif des christianismes. Bien sûr les autres monothéismes reconnaissent un Dieu et l’existence de Jésus. Mais la différence chrétienne tient dans le fait que nous considérons l’homme de Béthléem comme le Christ ressuscité et non comme un simple prophète (dans l’Islam, où il a toutefois un rôle important) ou, selon les différentes traditions judaïques un imposteur s’étant proclamé fils de Dieu à tort (ce que d’ailleurs Jésus ne dit pas clairement dans les 4 évangiles) ou un théologien juif ayant été mal compris et déformé .Comme Jésus, nos frères israélites fêtent Pâques, Pessah mais pour des raisons bien différentes puisqu’on célèbre la fuite des hébreux hors d’Egypte.

Le fait donc de se réunir pour célébrer sa résurrection est donc un fort moment.Un tel phénomène que celui de se relever après une crucifixion amène forcément au doute, y compris chez le croyant. Certains chrétiens d’ailleurs considèrent que cette histoire de résurrection n’est que symbolique.

Chaque année je lis la joie que l’on trouve dans les évangiles, notamment celui de Luc. Et puis celui de Jean, qui est le plus abondant en Pâques (3 temps de Pâques sont mentionnés dans le récit) le plus mystique, étudié avec passion chez certains francs-maçons.

Les différentes fins de l’Evangile de Marc: Christ est-il physiquement ressuscité ou sommes-nous dans le symbolique?

Et puis j’ai celui de Marc, le plus ancien, le plus simple, le plus dépouillé. Et ses deux fins.

Une première qui ne mentionne pas la résurrection et s’arrête à Marc 16/8. Jésus n’y es pas mentionné comme renaissant de la mort.Seul y est mentionné la disparition du corps de Jésus et l’effroi des femmes qui découvrent cela.

Une seconde qui en parle et ajoutée plus tard, ressemblant davantage aux évangiles de Mathieu et Luc et commençant donc par Marc 16.9 « Jésus, étant ressuscité le matin du premier jour de la semaine, apparut d’abord à Marie de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons »

Il y en aurait même quatre au total si on prend l’ensemble des versions de Marc. Certains disent que la première version résulte d’un texte dont une partie aurait été perdue. On tombe un peu dans le Da Vinci code.

Quoi qu’il en soit j’aime ces deux versions. La seconde pour sa joie et sa force d’espérance. La première, sans le récit de la renaissance, me laisse méditer sur le caractère réel ou symbolique de la résurrection. Et, pour moi, à mon petit sens d’humain, ne m’effraie pas.

Et si le Christ n’avait physiquement pas ressuscité, qu’est-ce que cela changerait? Le message? L’esprit ? La foi? L’envie? Dieu? L’énergie ?

Ou encore la nature de la divinité christique? Oui pour ceux qui considèrent le Christ comme l’égal strict du Père . Ce n’est pas mon cas.

Long ou court, la taille ne fait rien à l’affaire, pour moi en tous cas. Même message, même esprit.

Que vive la beauté de Pâques.