Le business de la rencontre discriminatoire

Une affichette sur l’espace publicitaire d’une épicerie de la rue de Marseille. La publicité vante les mérites d’un nouveau site de rencontres, blacklub, le site de rencontre 100% black.

Le critère de sélection pour s’inscrire est visiblement et avant tout d’être noir (ou métis au maximum). Peut importe ta condition sociale, tes opinions, tes préférences, ton niveau d’études, ton humour, ta personnalité, sur ce site ton premier critère de séduction est d’être né noir. Bien sur, pas fous, les proprios du site ne l’ont pas mentionné pour ne pas tomber sous le coup des lois contre la discrimination. Mais à moins que la publicité soit mensongère et que d’autres couleurs de l’arc-en-ciel puissent librement participer à la vie du site, ce qui est fort possible, le message n’en reste pas moins, quoi qu’il en soit: Draguons-nous entre blacks, on est quand même mieux à ne pas se mélanger aux autres.

On peut certes arguer qu’il existe sur les sites de rencontre classiques des critères de sélection pour choisir son partenaire en fonction de sa pigmentation. C’est vrai. On peut être davantage porté sur les physiques japonais que suédois.Ou l’inverse. Rien de mal à ça. Mais on ne fonctionne pas en circuit ghettoisé.Il est tout à fait possible sur ces site classiques pour une maghrébine appréciant les garçons de type germanique ou les blacks voulant des nuits de chine de se rencontrer par ce biais. Là non.Le message est on est noir, on drague black ,on couche black.

On pourrait aussi m’argumenter qu’il existe également une foule de sites de rencontres en fonction d’affinités culturelles ou religieuses.Musulmans ou chrétiens, fans de black métal ou de salsa peuvent ainsi chercher la compagne ou le compagnon d’une nuit ou de la vie sur des sites spécialisés. Certes. Mais être né noir n’est pas une conviction ni une culture en soit. Il n’y a pas grand-chose de commun entre un cadre afro-américain évangélique des beaux quartiers et un musulman sans papiers en foyer sonacotra à part la peau.On résume bien ici les hommes et les femmes non à une dimension culturelle ou de goûts commun mais à une simple appartenance raciale.

Que dirait-on si s’ouvrait un site « 100% blancs »... on crierait à juste titre à la discrimination, au racisme, au moins à la fermeture d’esprit. D’ailleurs les nazis américains ne s’y trompent pas et ont monté un site de rencontre exactement sur le même créneau que le site 100% black mais bien entendu, cette fois pour les blancs…

C’est surement uniquement le pognon et le fait de trouver un créneau commercial qui motive la démarche. Mais le site cherche pour le moins à faire son argent sur le dos du renfermement sur soi, ces mêmes conneries qui font qu’un xénophobe de base déteste son voisin d’atelier ou de bureau qui a la même vie que lui mais qui est arabe ou noir mais pardonne davantage au patron de banque français de chez français qui se fout de sa gueule en lui collant une crise et piquant le pognon de ses impôts avec la bénédiction gouvernementale. Bien fait pour sa gueule, la publicité de Blacklub ne lui dit pas bienvenue ! Na.

Le business de la rencontre discriminatoire

Une affichette sur l’espace publicitaire d’une épicerie de la rue de Marseille. La publicité vante les mérites d’un nouveau site de rencontres, blacklub, le site de rencontre 100% black.

Le critère de sélection pour s’inscrire est visiblement et avant tout d’être noir (ou métis au maximum). Peut importe ta condition sociale, tes opinions, tes préférences, ton niveau d’études, ton humour, ta personnalité, sur ce site ton premier critère de séduction est d’être né noir. Bien sur, pas fous, les proprios du site ne l’ont pas mentionné pour ne pas tomber sous le coup des lois contre la discrimination. Mais à moins que la publicité soit mensongère et que d’autres couleurs de l’arc-en-ciel puissent librement participer à la vie du site, ce qui est fort possible, le message n’en reste pas moins, quoi qu’il en soit: Draguons-nous entre blacks, on est quand même mieux à ne pas se mélanger aux autres.

On peut certes arguer qu’il existe sur les sites de rencontre classiques des critères de sélection pour choisir son partenaire en fonction de sa pigmentation. C’est vrai. On peut être davantage porté sur les physiques japonais que suédois.Ou l’inverse. Rien de mal à ça. Mais on ne fonctionne pas en circuit ghettoisé.Il est tout à fait possible sur ces site classiques pour une maghrébine appréciant les garçons de type germanique ou les blacks voulant des nuits de chine de se rencontrer par ce biais. Là non.Le message est on est noir, on drague black ,on couche black.

On pourrait aussi m’argumenter qu’il existe également une foule de sites de rencontres en fonction d’affinités culturelles ou religieuses.Musulmans ou chrétiens, fans de black métal ou de salsa peuvent ainsi chercher la compagne ou le compagnon d’une nuit ou de la vie sur des sites spécialisés. Certes. Mais être né noir n’est pas une conviction ni une culture en soit. Il n’y a pas grand-chose de commun entre un cadre afro-américain évangélique des beaux quartiers et un musulman sans papiers en foyer sonacotra à part la peau.On résume bien ici les hommes et les femmes non à une dimension culturelle ou de goûts commun mais à une simple appartenance raciale.

Que dirait-on si s’ouvrait un site « 100% blancs »... on crierait à juste titre à la discrimination, au racisme, au moins à la fermeture d’esprit. D’ailleurs les nazis américains ne s’y trompent pas et ont monté un site de rencontre exactement sur le même créneau que le site 100% black mais bien entendu, cette fois pour les blancs…

C’est surement uniquement le pognon et le fait de trouver un créneau commercial qui motive la démarche. Mais le site cherche pour le moins à faire son argent sur le dos du renfermement sur soi, ces mêmes conneries qui font qu’un xénophobe de base déteste son voisin d’atelier ou de bureau qui a la même vie que lui mais qui est arabe ou noir mais pardonne davantage au patron de banque français de chez français qui se fout de sa gueule en lui collant une crise et piquant le pognon de ses impôts avec la bénédiction gouvernementale. Bien fait pour sa gueule, la publicité de Blacklub ne lui dit pas bienvenue ! Na.