Jean-Jacques David , Dominique Perben : convaincre les électeurs de gauche ?

Il y aura sur Lyon 2 duels gauche FN, 2 affrontements gauche/droite, 2 face à face à l’intérieur de la gauche (PS contre Europe Ecologie) et un seul affrontement droite/droite (dans le nord du 6e arrondissement).

Celui-ci opposera le divers-droite et Maire de l’arrondissement Jean-Jacques David au député UMP et ancien ministre Dominique Perben. Les mots entre eux deux n’ont pas été tendres au premier tour, le second accusant l’autre d’être un traitre.

L’une des clés du scrutin sera le vote de gauche. La candidate socialiste, Cécile Michaux l’a dit clairement, elle votera blanc. D’autres électeurs pourraient être tentés de faire un choix. J’ai donc posé la même question aux deux candidats encore en lice, tous deux de droite donc:

Que pourriez vous dire à un électeur de gauche pour le convaincre de voter pour vous ?

La réponse de Jean-Jacques David (divers-droite)

Pour désigner leur Conseiller Général, les électeurs du 6e canton de Lyon, auront le choix dimanche prochain entre un candidat de l’UMP et leur Maire d’arrondissement.

Moi, je suis un homme de terrain, pas un homme de parti. Je vis comme les habitants du 6e dans cet arrondissement. Je m’investis depuis des années à leur service ainsi qu’à celui des associations. Je travaille pour tout le monde et avec tout le monde, sans a priori. Moi, mon parti, c’est Lyon !

C’est pourquoi, dimanche prochain, j’appelle l’ensemble des électeurs faire le choix de l’indépendance, de l’action et de la proximité en votant pour moi.

La réponse de Dominique Perben (UMP)

Je suis très attaché aux principes fondamentaux de la République. Ce sont des valeurs essentielles qui fondent mon engagement politique et dont j’ai toujours fait le moteur de mon action. Je ne m’en suis jamais écarté, au cours de ses différents mandats locaux ou nationaux, ou lorsque j’occupais des fonctions ministérielles au sein des différents gouvernements auxquels j’ai participé.

Je n’ai ainsi jamais transigé, vis-à-vis des groupes politiques, des hommes ou des idées qui remettaient en cause ces principes et ces valeurs. Si le débat d’idées est le lieu de la contradiction et l’élection le temps de leur sanction par les électeurs, ils ne doivent pas être l’occasion de remettre en cause ce qui fondent notre système politique, profondément républicain.
J’ai donc toujours prôné l’ouverture, parfois même au-delà de ma famille politique, notamment auprès de toutes celles et ceux qui partagent ces valeurs essentielles qui fondent notre pacte républicain.