C’est à une reunion sur un dossier lourd que s’est attaqué l’équipe de la Mairie du 7e arrondissement de Lyon dont je fait partie: le dossier de la Place Gabriel Péri, lieu que comme nombre de Guillotins, je persiste à dénommer « Place du Pont », de son ancienne appellation. Cette place, coupée entre 7e et 3e arrondissement a le bonheur d’être un lieu d’échanges et de métissages sans égal, est hélas par ailleurs depuis fort longtemps le théâtre d’une dégradation du cadre de vie.
Comportements inciviques, saleté, jets d »ordures, bruit, squatt, mendicité parfois agressive, cette place par ailleurs agréable au sein d’un quartier que j’aime, si elle n’est ni un ghetto ni un coupe-gorge et si elle est un carrefour unique en son genre, mérite mieux.
Les seules interventions de la police pour déloger les avinés, les excités et les nerveux ou des services de la propreté, parfois plusieurs fois par jour ne suffisent pas.
Entre la volonté de préserver la typicité du quartier et celui d’assurer le bien-être et la sécurité de ses habitants, plusieurs élus du 7e ont monté un groupe de travail auquel nous avons cette semaine associé les polices municipales et nationales, les services du commerce, ceux de la propreté et le Sytral.
Nous allons d’une part installer des plantes dans un lieu qui pèche par trop de minéralité et étendre l’emprise commerciale, pour occuper une partie de l’espace actuellement squatté de façon désagréable en autorisant Casino à installer un stand de jus de fruits et en augmentant le nombre de terrasses. Nous allons, avec les transports en commun lyonnais, réviser les places dans la station de tram, trop souvent salies et occupées au détriment des voyageurs. Nous allons aussi bien sur renforcer nos coordination avec les services sociaux, de police et de propreté, continuer l’étude que nous avons lancé sur les commerces du quartier, pour rendre à cette place un visage plus souriant.