Longtemps, bien longtemps, avant la prise de parole, le métro est déjà plein en direction du meeting de François Hollande.
Il y a, bien sûr ici de toutes les générations et tous les milieux sociaux. Il y a des cheveux blonds, des cheveux gris. Du tweed, du synthétique, du cachemire et du coton. Des ouvriers, des patrons, des employés, des étudiants, des retraités…
Mais ce qui frappe surtout c’est la densité incroyable de jeunes gens. Au point que je commençait à me demander, avant de les voir de même que les autres se diriger vers le palais des sports pour le meeting, si il n’y avait pas quelque concert à la Halle Tony Garnier toute proche. Mais non.
Devant la salle, la foule est immense. Les plus anciens se rappellent que c’est la aussi que s’est tenu le meeting de François Mitterrand, celui en 1988 ou en 1981, je n’ai pas trop compris. Le lieu en tous cas avait été choisi pour cela, pour la mémoire comme pour l’avenir.
Il y a les électricités de l’enthousiasme dans l’air. Il y a les amis, les vieilles connaissances. Il y a les anciens, les nouveaux. Il y a les convaincus et les ecore curieux. Il y a Anais, Sarah, Pauline et Manan. Il y a Gérard, Najat, Jean-Pierre et Camille. Il y a Sandrine, Benjamin, Philippe et Jacky.
Je suis la en militant mais aussi présent en blogueur et chroniqueur accrédité, quoi que bien évidemment non moins engagé. Je m’installe, comme souvent, en tribune de presse et discute avec quelques vieilles connaissances, qui de leur métier baroudent dans les meetings pour en faire des articles à destination des gazettes et des sites de notre pays.
La foule investi la salle, à flot continu. Nous sommes 9000 ou 10000 dedans et plus de 3000 dehors.
C’est Aurélie Filipetti qui a reçu pour mission de chauffer la salle. De la présence sur scéne mais un speech bof bof, un petit peu primaire et au ras des paquerettes. Mention spéciale tout de même pour avoir évoqué la plus grande difficulté pour les femmes d’accéder aux IVG dans le pays à cause des coupes gouvernementales.
Deuxième intervenant,Michel Piccoli. Le comédien est engagé depuis fort longtemps. Au-delà du respect pour cet immense comédien, cette apparition faisait un peu formol. Surtout quand on connait l’arsenal d’artistes qui soutiennent François Hollande et dont l’intervention eu sans doute été plus parlante à tout le monde.
Troisième intervenant Gérard Collomb. Phrasé plus rythmé qu’à l’accoutumée, intervention centrée sur l’économie et le dynamisme de notre pays et notre ville. Bon speech. Un peu long néanmoins.
Et puis, c’est autour de François Hollande de fendre la foule, dans une chaude ambiance. Les drapeaux tricolores et roses s’agitent, le candidat fait des bises et serre les mains qui se tendent vers les siennes.
La voix du candidat est enrouée. Faudra-t-il qu’il la repose avant le meeting suivant, de peur que les dijonais ne puissent l’écouter samedi? Le phrasé et les propos sont en tous cas clairs. Le discours fort et dynamique quoi que pondéré. Un beau speech.
Il y est question de l’école, meilleur moyen de transporter une salle de gauche. Il y a aussi dans les phrases et les mots, l’entreprise, l’emploi, la nécessité de résorber notre dette nationale et de restaurer notre compétitivité à l’étranger. Il y a l’Europe. Il y a la nécessité de rassembler notre pays et tous ses talents, si divisé aujourd’hui. C’est d’ailleurs la pierre angulaire du discours de ce jour que ce rassemblement de La France après un quinquennat basé sur une division de plus en plus grande de nos concitoyens. Un bien beau speech que vous pouvez retrouver ici. L’atmosphére est porteuse d’espérance et la salle explose lorsque fini le discours d’une voix rauque avant une bien belle Marseillaise.
Un beau moment militant. Et puis l’occasion ensuite de rediscuter, refaire la soirée autour de quelques chopines avec les copines et les copains jusqu’à tard. Emus et contents. Avec encore beaucoup à faire…
Grand meeting de François Hollande à Lyon – 1er… par francoishollande