Il est venu faire un tour sur les plateaux télés et les radios. Il a été brillant comme presque toujours, et en tout plus que lors de son passage précédent à Paris qui avait été hélas en demie-teinte.
Évidemment pas question pour Dominique Strauss-Kahn d’aborder la politique nationale ni de répondre à un éventuel retour en politique, droit de réserve du FMI exige. Dommage. Frustrant. Même si il a confié à un de mes amis, petit déjeunant à Washington avec lui il y a quelques temps et lui apportant le soutien de Gérard Collomb, qu’il espérait bien quitter le FMI pour tenter la France.
On se prend à rêver devant le poste: « et si on avait ce mec là comme président à la place du valet des intérêts particuliers postés à l’Elysée ? » ou « Et si les socialos avaient pas fait une hystérie collective pour Ségolène Royal en 2006 aux primaires? » ou « Et si c’était pas une des dernières raisons de rester dans un PS parfois fatiguant au niveau national ? »…bref on a un peu le blues et on espère. Il est bien tôt il est vrai. Etre chrétien et strauss-kahnien a parfois des allures de salle d’attente !