La France a réussi, avec d’autres pays, à amener le sujet de l’exception culturelle et a emporter le morceau.
Non, la culture ne sera pas traitée comme une marchandise ordinaire lors des négociations Europe-USA comme le craignaient un temps des cinéastes européens.
Aussitôt le président de la commission, le conservateur Barroso, de traiter la France de réactionnaire. Barroso, passé dans sa vie du dogmatisme maoiste à une autre rigidité, celle d’un libérisme intransigeant et orthodoxe est donc un mauvais perdant.
Un perdant qui n’aura pas réussi à transformer la culture européenne en simple marché. Depuis la droite européenne, le PPE, essaie de revenir sur son propos ou le désapprouve. Son entourage estime qu’il aura été mal compris et qu’il est attaché en fait à l’exception culturelle.
Le Président de la République française a la victoire modeste pour sa part.
Reste que, même si hélas les autres forces politiques auront été bien incapables de poser une alternative à Barroso depuis des années, ce monsieur aura manqué de hauteur dans la vie européenne, étant, tout comme son contempteur Jean-Luc Mélenchon sous une forme différente, le rempart d’une Europe des Etats, essoufflée et à bout de course, l’un des pires ennemis de l’Europe politique tant conspuée par tous les nationalismes et les orthodoxies libéristes…
Vivement le fédéralisme