Je serais jeudi en compagnie de Alexandre Fraichard, patron et fondateur de la société Genoway, pour présenter les propositions de François Hollande en matière d’entreprise et d’emploi dans le cadre d’un café politique. Cet événement se tiendra au bar-restaurant ICEO 144 avenue Jean Jaurès (métro Jean Jaurès). L‘entrée est libre et ouverte à toutes et tous.
Hier d’ailleurs, niveau propositions pour les entreprise, il y a eu un intéressant passage de François Hollande a la CGPME où, dans un temps court imparti, il a présenté une partie de son programme en matière d’entreprise.
Evoquant les prises de positions récentes de la patronne du MEDEF en faveur du candidat sortant, il s’est posé en défenseur de la petite entreprise »Mme Parisot a choisi son camp, celui de la conservation des privilèges pour les plus fortunés. Mais je ne confonds pas Mme Parisot avec l’ensemble des entreprises. «
Il s’est engagé s’il est élu, à assurer une « stabilité fiscale, législative et réglementaire » qui a fait défaut durant ces cinq dernières années. L’instabilité fiscale est d’ailleurs l’un des freins a l’investissement et aux capitaux dans notre pays, ballotté au gré des lois fiscales diverses.
François Hollande a déclaré être en faveur d’un allègement de la cotisation foncière des entreprises, un des impôts qui ont remplacé la taxe professionnelle, et qui vise les usines, donc l’industrie, afin de lutter contre les délocalisations. “Parce que je suis convaincu que c’est ainsi que nous pourrons favoriser la localisation d’activités« .
François Hollande souhaite soutenir les efforts des entreprises qui font le choix d’investir localement et de privilégier l’emploi en allégeant les impôts de ceux qui prennent ces options. Il a bien sûr également rappelé sa volonté de créer une banque publique d’investissement et un livret d’épargne exclusivement dédié au financement des PME.
Il y a aussi l’idée d’un impôt sur les sociétés plus équitable, moins lourd pour les TPE et d’une médiation du crédit, dans une période où les banques doivent jouer davantage leur rôle dans le financement des entreprises. Il s’est également prononcé pour un « Buy European Act » afin de soutenir la production des entreprises en Europe et d’un « Small Business Act » pour soutenir les PME et les aides à grandir vers le statut d’ETI.
Une rencontre courte tant le sujet est inépuisable mais on vous racontera la suite du programme sur l’entreprise si vous ne l’avez pas encore lu jeudi à ICEO.
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