Violences contre le local du PCF Croix-Rousse : toute ma solidarité même si les communistes n’en veulent pas.

Simple fêtard affiné, bande de fachos ou réfugiés politiques cambodgiens, cubain, venezueliens, syriens victimes de la coalition d’Assad où figure le PC de Syrie ou nord-coréens en voulant aux marxistes autoritaires des tortures et meurtres commises dans leur pays d’origine par des régimes amis du PCF… On ne sait encore mais le local des communistes de Lyon la Croix-Rousse s’est fait saccager  dans la nuit de samedi à dimanche. Et un rassemblement est prévu tout à l’heure pour protester contre ces dégradations. Je voulais y aller mais hélas les communistes lyonnais ont décidé de faire de celui-ci une opération sectaire.

Qui que soit l’auteur ou les auteurs, l’enquête le dira, il est évidemment fortement condamnable dans un Etat de Droit comme la France d’exercer de la violence pour exprimer ou rejeter des idées. Lyon n’est ni La Havane ni Pyongyang et la démocratie doit pouvoir s’exprimer librement. Je voulais donc apporter ma solidarité aux communistes du 1er et 4e face aux violences subies comme celà m’est arrivé à quelques reprises dans le passé.

Mais curieusement le PCF a décidé de choisir ceux qui pouvaient lui apporter son soutien. Au lieu d’appeler à un rassemblement large de tous les démocrates indignés par ces pratiques, les chefs du PCF lyonnais dont on n’avait plus entendu parler depuis les dernières élections municipales, ont décidé de rendre la Mairie de Lyon responsable de leurs malheurs. Parlant d’une ville de Lyon “aux mains de l’extrême-droite”. Dans lesquels volontairement il n’y aurait aucune action des forces de police à cause du Maire de Lyon. Préférant cibler la Mairie plutôt que ceux qui ont commis les dégradations.

Rappelons d’une part que la force de police a chaque fois enquêté et la justice condamné les auteurs de violences d’extrême-droite à Lyon dès que c’était possible. Même si hélas tous les auteurs n’ont pas toujours pu être identifiés et que des dangers réels demeurent.

D’autre part, et je n’ai guère vu les chefs des communistes lyonnais nous soutenir lorsqu’il fallait agir, la Ville de Lyon et la Préfecture du Rhône, ont fermé plusieurs locaux d’extrême-droite quand c’était possible. Que ce soit le Bunker Korp dans mon arrondissement et le Bastion Social dans le second (qui vient hélas de rouvrir sous une nouvelle forme) .

Pour ceux qui restent la loi française empêche de fermer des locaux sur la simple base des opinions exprimées, que ce soient des locaux communistes, libertaires, du centre, de droite, de gauche, d’extrême-droite. Fermer un local parce que ses idées ne nous conviennent pas (sauf quand elles tombent clairement sous le coup de la loi, ce fut le cas par exemple pour le Bunker Korp, aujourd’hui fermé ) c’est ouvrir la porte à des dérives lourdes. Il faut une base juridique solide pour attaquer.Si certains de ceux qui veulent fermer les lieux qui ne leur plaisent pas tout en accusant les autorités d’inaction ont des éléments tangibles pour le faire, qu’il n’hésitent pas à les apporter à la police. 

Qu’elle soit coupable ou pas dans cette affaire, puisque d’autres possibilités existent, l’’extrême-droite est un danger réel à Lyon:   multiples agressions et actes de vandalismes contre partis, groupes politiques, médias. A chaque fois il faut condamner, poursuivre et c’est la volonté des autorités.  Il est dommage de transformer un acte scandaleux, la dégradation d’un local d’un grand parti français, en petite soupe politicienne.

Solidarité camarades communistes. Et puisque vous ne voulez pas de ma présence et de celle de mes amis tout à l’heure à votre “rassemblement” de soutien, je vous l’apporte tout de même ici.