Bonne nouvelle on a nos primaires au PS avec un bon calendrier et un fonctionnement établi. Il faut pour voter «être inscrit sur les listes électorales de la République», signer «une déclaration sur l’honneur d’adhésion aux valeurs de la gauche», «faire un don» le jour du vote d’un montant d’un euro. Les partenaires du PS pourront également présenter leur candidat. Les deux tours de scrutin devraient se tenir en octobre 2011, laissant ainsi à Strauss-Kahn le temps de se décider. Ce dernier point n’était pas gagné tant un certain nombre de forces tentaient d’avancer les choses, histoire de virer le tapis des pieds de Dominique.
On connait l’aspect « bonne bouille sympa » de François Hollande. On sait moins, hors du PS, le côté calculateur du personnage. Les strauss-kahniens de tous poils se souviennent de son obsession à triturer les calendriers et les représentations internes pour gêner au maximum l’ex-député de Sarcelles. Il semble que le président du conseil général de Corréze continue dans ses tristes obsessions puisqu’il est monté au créneau pour défendre une primaire le plus tôt possible, histoire d’éliminer un rival potentiel…
Autre montée au créneau, celle de Benoit Hamon, qui a tapé sèchement sur Gérard Collomb. Celui-ci lui a répondu, s’attirant les foudres d’un certain nombre de camarades localement et nationalement. Si Hamon te tape dessus, fait ta contrition ? Qu’on puisse être en désaccord avec Collomb sur tel ou tel point certes. Qu’on puisse être agacé ou pas des positions de Gérard oui. Même si , contrairement au porte-parole du parti, le Maire de Lyon a eu souvent la confiance des électeurs ces dernières années, amenant militants, élus et collaborateurs politiques vers des victoires, il reste en interne un moins bon communicant que le chef de « l’aile gauche » du parti et rue dans les brancards tout azimuts. Ce qui peut agacer.
Mais que toute voix qui exprime un débat dans le PS soie trainée dans la boue et le goudron dés qu’il est pointé du doigt par une bulle papale du porte-parole, voila qui montre un côté pas très reluisant au moment où le parti va mieux.
Les Egyptiens ont eu le culte d’Amon, espérons que les socialistes ne soient pas sommés d’adorer Hamon sous peine de divin chatiment et flagellation publique.