Mardi 7 septembre 2010, José Manuel Barroso convoque les eurodéputés pour un discours sur l’état de l’Union. Sans doute une référence à la politique américaine. Le président de la Commission européenne, issu du PPE (droite) porte depuis le début une présidence petit bras, basée sur l’Europe des nations et le recul de la solidarité européenne.
Dans cet excellent discours. Daniel Cohn-Bendit, au nom du groupe des Verts/ALE, pointe les faiblesses d’un exécutif européen qui répond au ‘abonné absent’ sur tous les sujets d’actualité. Roms, crise économique en Grèce… ‘Pourquoi tant de silence, monsieur Barroso ?’ Surtout quand on sait que cette crise, sur laquelle la présidence européenne a fait l’impasse, a coûté pas loin l’équivalent de 500 ans d’aide au tiers-monde…Ce n’est pas de moins d’Europe que nous avons besoin mais de plus et mieux d’Europe