Lyonnitude(s): 3 septembre, le jour de la Libération

Il y a 63 ans les lyonnais voyaient avec joie la libération de notre ville  par les groupes de résistants et la  1ere  division d’infanterie  française.

La veille, les soldats de l’axe en déroute faisaient sauter les ponts pour ralentir l’avance des armées alliées.Il ne restait plus que trois passages entre rives:La passerelle Saint-Vincent, le Pont de l’Homme de la Roche et de le viaduc du chemin de fer à Perrache.

Les FFI, premiers à entrer dans la ville, investirent  donc une cité déjà en partie évacuée et qui la veille avait déjà vu le représentant provisoire de la république, Yves Farge (le même qui a un boulevard à son nom dans Gerland) s’emparer de la Préfecture.

Auguste Pinton, premier Adjoint provisoire s’empare de l’Hôtel de Ville après que le général Brosset en aie monté les marches en Jeep…A noter d’ailleurs que Lyon avait pu garder un peu d’autonomie et un conseil municipal pendant l’occupation…

Quelques jours plus tard Edouard Herriot sera désigné maire par ce même conseil…alors qu’il est toujours prisonnier en Allemagne!

Il faut dire que Pinton, radical, a particulièrement bien réussi  à faire représenter  son parti au  sein du conseil municipal  provisoire nommé par Yves Farge, notamment au détriment des socialistes…

La libération de Lyon vient vers le dernier quart d’une année 1944 particulièrement dure pour les lyonnais.Touchés plus que les autres par les privations d’aliments, il subiront un  bombardement  traumatique le 26 mai par l’armée US, visant à trop haute altitude et donc avec imprécision et qui détruira un millier de vie.Gilbert Dru (autre résistant célébré par une rue Gerlandaise) et Francis Chirat, résistants chrétiens seront tués à Bellecour fin juillet et le 2O Août un massacre à St Genis Laval fera au moins 120 victimes…

Aprés la , on découvrira également un charnier à Bron…La chose augmentera encore la vengeance contre les collabos, souvent réels et parfois  supposés…

En souvenir de ces années, la Ville de Lyon
a voulu rappeler  à tous les lyonnais les noms et les visages des hommes et des femmes de votre cité qui ont risqué leur vie pour  la liberté.

21 portraits de résistants morts pour la cause
sont ainsi exposés sur le réseau d’affichage public, pour ne jamais oublier.Une cérémonie du souvenir est également organsiée à 18h à l’Hôtel de Ville.Le Maire de Lyon y acceuillera notamment celui de Birmimgham, ville qui a donné de nombreux soldats aux armées alliées.Il sera célébré la mémoire de tous ceux qui sont tombés pour notre ville.