C’est quand même fou ce que les gouvernements européens actuels, très majoritairement à droite, font pour démontrer que l’Europe est un truc qui n’a aucune valeur et que seuls comptent les égoismes nationaux.
A croire que des infiltrations d’europhobes ont particulièrement reussi un peu partout sur le continent.
Prenez la question de l’arrivée de 22000 tunisiens fuyant leur pays. Ceux-ci, assimilables à des réfugiés économiques, n’ont pas le statut de réfugiés. Ces tunisiens se sont de plus rendus dans un pays, l’Italie, géré par un gros beauf allié à l’extrême-droite. Comme le gros beauf fait son beurre sur la dénonciation des étrangers, les nouveaux arrivés se sont mis dans une sacré panade.
Mais pour une fois Berlusconi a tout de même eu une idée logique: ce n’est pas forcément vers l’Italie et son extrêmité la plus au sud, l’Ile de Lampedusa (curieusement dirigée par un type dont le parti passe son temps à insulter les plus méridionaux des italiens et à demander l’indépendance du nord du pays…) que vont les tunisiens mais vers l’Europe en général. Ce n’est donc pas à l’Italie seule de supporter toute la charge mais à l’Union Européenne d’aider à gérer la situation. Logique donc. En plus humainement, laisser des tunisiens seuls avec le gouvernement italien actuel, c’est un peu comme laisser une féministe au milieu d’une reunion du Hamas ou végétalien dans une reunion d’éleveurs de boeufs.
Eh ben pour une fois que le président du conseil italien a une bonne idée, il se fait rembarrer. L’Europe la envoyé retourner faire bunga bunga dans une pisicine avec des mineures. Le chacun se débrouille a été de mise. L’Allemagne, décidément complétement à la ramasse sous Merkel, a même menacé d’une reprise des contrôles aux frontières. De quoi désespérer de l’Europe.
Pourtant le comportement de Sarkozy et de Guéant, des gouvernements Danois, polonais et hongrois le montre: l’immigration est un sujet bien trop sérieux et sujet à trop de manipulations politiciennes pour le laisser à la faible intelligence des états-membres. Autant le transférer à l’échelon européen. Mais cela demanderait un peu de vision. C’est pas gagné.