L’expérience était certes fort réduite. J’avais décidé de ne plus twitter pendant une semaine comme je l’avais annoncé ici. Trop court sans doute, ordinaire même pour beaucoup qui ne tweetent pas chaque jour ni même de façon hebdomadaire. Mais intéressant pour moi qui suis un utilisateur régulier.
Il y avait certes quelques limites: mes billets étaient toujours automatiquement envoyés par des outils, soit typepad lui-même soit automatisé par d’autres services. J’avais aussi programmé d’envoyer les billets de Yann et de Romain et au début de deux des blogs de Nicolas J: Partageons mon Avis et Partageons l’Addiction. Mais comme ses flux fonctionnaient mal, j’ai du le retirer.
Par ailleurs j’avais indiqué à un ou deux copains de répondre de temps à autres à des utilisateurs qui pouvaient me poser des questions en leur indiquant que j’était en cure de détwitterisation.
J’ai fait deux violations dans la semaine: l’une pour remercier un lecteur, PetitTwitteur, qui m’avait déposé une bouteille de Obstler en cadeau. Je n’avais que son adresse de tweets. Merci à lui.
Une autre violation c’était hier: comme j’ignorais dans quel restaurant nous avions rendez-vous avec la bande de blogueurs, j’ai regardé twitter. Il n’y avait pas la réponse, celle-ci étant dans un message vocal que m’avait laissé Eric. Du coup j’en ai profité pour répondre à quelques personnes qui réagissaient à mon billet sur la première guerre mondiale en leur précisant que la réponse à leur question était simple: Il suffisait simplement de lire le billet.
A part ces deux violations, quelques constats
1-Twitter est devenu un réflexe. Je vois une info qui me parait intéressante, je la tweete. J’ai quelques minutes à perdre dans le bus, je regarde etc…
2-Twitter est une zone de sociabilité. Faire abstinence ne m’a pas empêché d’ailleurs de faire l’anniversaire de Kriisiis lundi avec toute une bande de copains rencontrés par l’oiseau bleu. Mais si bien évidemment les relations que j’ai sur le réseau ne sont pas la majorité, en arrêtant twitter on est forcément moins informé de leur actus. Cela manque parfois un peu.
3-Twitter est une zone de prise d’attention. Etre privé de trolling sur ce réseau pendant une semaine cela allége l’esprit. De même, on se perd moins dans des informations multiples, des préoccupations micros et la tentation de perdre un peu de temps juste pour voir.
4-Twitter est une zone d’info immédiate. Du coup quand on n’a plus le fil pour s’informer, on a tendance à aller bien entendu aller chercher les données, l’actu. On passe du push au pull.
Bref, la petite pause ne fut pas désagréable. Elle va modifier sans doute mon usage de twitter en le rendant sans doute plus ciblé. Et refaire l’expérience sur des périodes plus longues.