Une pause déjeuner avec le candidat.
C’est à cela que nous invitait François Hollande ce jour avec son discours à Valence, son premier en plein air.
Rappeler les fondamentaux de la campagne, ses propositions, la question de la France et de ce que nous voulons en faire.
Il y a réaffirmé son envie d’une France rassemblée, avec moins de clivages entre nous. La nécessité de penser que nos travailleurs sont des gens de talents et de faire de nos entreprises des lieux de compétitivité. L’urgence de réformer notre modèle social. Le refus qu’aucune religion, quelle qu’elle soit; d’intervenir dans les lieux du service public, de l’hôpital comme de l’école. Le fait que pour notre croissance il y ai la nécessité de taxer moins les très petites entreprises par rapport aux très grandes. La nécessité, tout en étant fermes sur la question de l’immigration clandestine, d’accueillir tout le monde dans la dignité.
Je parlais d’ailleurs hier, sur ce dernier point, à des entrepreneurs de mon quartier. Est-il normal que des restaurateurs ou créateurs de sociétés diverses ou encore d’autres, qui ont d’autres activités, qui font de la création d’emploi en France, attendent depuis minuit dans la queue devant les préfectures avant d’avoir une réponse, négative ou positive, tard dans la matinée ?
Restant dans ses propositions pour notre pays, quitte parfois à forcer un peu trop sa voix éraillée, le candidat s’est aussi félicité du fait que la France, avec son poids, pouvait rediscuter, comme Nicolas Sarkozy a fini par l’admettre, sur les traités européens.
Un retour de la France dans le concert des nations? Une volonté de faire un pays de croissance et d’emploi? Il reste une petite quarantaine de jours.