DSK candidat socialiste préféré des français aux présidentielles selon un sondage de Libé, suivi par Royal (première chez les sympathisants socialistes) et Delanoë…Il est vrai que le président du FMI a tout pour lui:Du talent, du charisme, de l’intelligence, de la compétence, le fait de ne pas avoir mis les mains dans le cambouis du congrès, mais aussi des défauts très humains comme un coup un peu trop marqué pour la gaudriole et la bonne chére.Bref une rare variété d’homme politique réunissant la convivialité d’un Chirac, la compétence d’un Delors et une reconnaissance internationale que seuls quelques politiques US de premier rang ont.Reste ce fameux aspect dilettante…Sur la deuxième marche, Ségolène Royal, déjà numéro un chez les sympathisants socialistes, pourrait gagner en hauteur en promouvant une politique alternative au sein du PS si elle arrive à gommer certains excès…ou au contraire être reléguée au second plan.Dur défi.De toutes façons un sondage aussi loin de l’échéance, est-ce bien sérieux? Voyez l’exemple d’une enquête de 2003.On y vois des duels « Hollande-Juppé », des « Laurent Fabius contre Raffarin »pour 2007…
A propos d’institut de sondage, la patronne du MEDEF et PDG d’IFOP, Laurence Parisot, a comme d’habitude, lancé sa communication par des provocs destinées à faire rugir la gauche et les syndicats pour pouvoir mieux négocier d’autres choses en même temps.Le chiffon rouge en date serait la diminution de la durée d’indemnisation du chômage pour les demandeurs d’emplois.Cette période de crise, pendant une montée du chomage, une crise et une multiplication des emplois précaires et de la montée des situations difficiles est déplacée.De plus en plus de nos concitoyens sont contraints, pour ne pas crever de faim avec leurs gosses d’avoir recours aux Restaus du Coeur.Parisot fait-elle cette proposition sérieusement, est-elle si indifférente à la misére ou est-ce uniquement pour pouvoir pendant ce temps-là peser sur le financement des formations ? Heureusement qu’elle retrouve un peu d’esprit pour critiquer à juste titre la proposition du député UMP Marini de faire payer par la collectivité les pertes en bourse des actionnaires qui auraient joué et perdu.Fillon (et Peillon) ont d’ailleurs à juste titre également expliqué que la mesure était déplacée.Enfin un peu de libéralisme réel dans le monde conservateur:Quand on joue, on peut perdre ou gagner, devrais-je faire de la peine à mon papa (petit) boursicoteur et mettre en péril mes cadeaux de Noël.