(…) »Essayez donc plutôt de dire du mal des bobos. Oui des bobos. C’est facile : personne ne peut les blairer ces fameux bourgeois-bohêmes. Même Renaud a fait une chanson dessus avant de retomber dans la déprime. D’ailleurs absolument personne n’est bobo . Même les lecteurs des Inrocks refusent de revêtir la parure. Même votre copain Gaspard, consultant en environnement et dj d’ambient à ses heures perdus. Et puis regardez les présidentielles : les candidats veulent bien représenter les classes moyennes ou populaires. Ils peuvent même dans le coin bleu du ring défendre pour certains les intérêts des grandes fortunes. Mais aucun ne se réclame de nos pauvres petits bourgeois-bohême »(…)
« Oui le bobo est agaçant. A commencer par cette habitude d’exiger du café bio « parce que c’est bon pour l’environnement », tout en flinguant son empreinte carbone à grands coups de week-ends électros à Berlin. Oui le bobo vous ennuie à chercher à vous attirer absolument dans une soirée slam trop méga-cool aux Subsistances avec ses amis sénégalais (le bobo n’a pas d’amis tout court, juste des amis à adjectifs). Et puis qu’est -ce que c’est que cette habitude d’acheter d’énormes lunettes en plastique et faire monter les prix du quartier en retapant des lofts ? «
(…)
Bref ce lundi mon édito sur Lyon Mag a pour théme « défendons les bobos ».
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