Un kilo de poulet ? 20 cl. Une ramette de papier ? 2,8 litres. Un ordinateur fixe ? 612 litres.
C’est la quantité de pétrole, utilisée en fabrication et en transport, pour produire et acheminer jusqu’à nous ces produits. Loin de se limiter au seul transport, l’or noir est partout, dans presque tous nos actes. Nous n’avons jamais autant consommé: aujourd’hui, prés de 1000 barils à la seconde, 84 millions par jour. Alors que la production de pétrole classique n’augmentera plus jamais.
Le combat pour les derniers barils est lancé mais les nouveaux modes d’extraction et de transformation sont plus polluants et plus coûteux. Gazprom et Total par exemple se sont associés pour aller développer de l’énergie au large de la Russie par moins 73 C, les agrocarburants participent fortement à la déforestation… Certes des progrès peuvent être faits, par exemple dans la transformation de charbon en pétrole, technique pour l’instant fort coûteuse dénommée Coal-to-Liquid. Mais il importe aussi de penser l’après pétrole.
C’est le rôle des Etats, des organismes internationaux, des entreprises, de l’Union Européenne. C’est aussi à notre niveau que se situent quelques embryons de solution comme une réflexion sur nos modes de consommation et d’action. Circuits-courts, transports individuels motorisés réduits…Pour participer à cette prise de conscience sur notre côté accro au pétrole, l’ONG Greenpeace a développé une fort bien fichue campagne sur les réseaux sociaux.
Le site de la campagne est ici, la page Facebook la et l’un des spots est ci-dessous.
merci à Kurto pour la photo