Arrivée hier dans une Toulouse balayée par les pluie.Un temps de repas avec mes amis de la contribution « Elargissons nos frontières », beau texte, belle démarche de gênération, belle pensée, européenne, internationaliste, contre les situations de rente. Sarah Proust, qui doit intervenir le lendemain au titre de ce texte que j’ai le plaisir de présenter dans le Rhône et d’évoquer dans la presse.
On parle prolongation de la démarche, débat, on parle aller à la motion une autre fois. On se rappelle nos jeunes années aux MJS, nos divergences, nos combats.
Plus tard, c’est avec quelques autres que nous parlons, un peu ailleurs, de Mauel Valls, de son travail, de ses primaires et de son entourage, pas toujours à la hauteur au contraire du talentueux ministre et conseiller municipal d’Evry.
Enfin c’est la soirée qui se termine, autour du capitole, autour des collégues, avec de vieilles connaissances. On parle d’Ardéche par exemple. Elodie Schwander, de la motion portée par Emmanuel Maurel, pourrait être une concurrente sérieuse aux candidats officiels de sa fédération, pas tous très populaires. Ou on parle Rhône.Ou Toulouse. Ou actualité sociale. Souvenirs comme avenirs. Ou Europe encore. Et bien sûr nouvelles technologies. Parfois habillés en marinière Armor Lux.
Le lendemain Parc des Expositions. Pas très bien desservi. Pas très bien indiqué. Salle de presse et retrait du badge de presse. Moscovici qui parle devant une salle un peu vide. Martine Aubry devant un parterre plein. Emmanuel Maurel devant une audience enthousiaste. Un discours volontariste de ce dernier, pour moi qui ne suit pas un fan absolu des « ailes gauches des partis socialiste » pourtant, volontariste et plein d’envie d’y aller fort. Cela fait du bien et témoigne d’une exaspération. Un barbu à mes côtés glisse qu’Emmanuel s’est pourtant montré d’un remarquable absenteisme à l’université permanente du parti. La camaraderie est un combat.Emmanuel apporte en tous cas une bouffée d’air frais en face d’un Benoit Hamon un peu creux.
Manuel Valls fait le tour des popotes, serre des mains. On se bat, on fait la queue pour être photographié auprès du ministre le plus populaire du gouvernement, choix discret de mon bulletin des primaires socialistes. Il existe indiscutablement un effet Valls.
Ayrault et Désir rentrent, sous une standing ovation. A la tribune, les orateurs réaffirment, tour à tour, la légitimité démocratique que le vote des électeurs donne aux socialistes et la responsabilité qui en découle, dans un contexte de crise internationale.
Dehors on boit des cafés. On parle instances fédérales, dans l’Ain, dans la Somme et bien évidemment dans le Rhône. Je discute moi aussi.
Tour des stands. Tiens le MJS, les jeunes socialistes. Tiens, Lucie, voisine du 7e arrondissement et Responsable du MJS nationale en charge de l’éducation, de la société du temps libéré, de la culture, des loisirs, des sports me prend pour le sponsor d’un grand groupe de rock. Comme si mes journées étaient extensibles. Très beau t-shirt sur son stand « I want my services publics back »hélas trop étroit pour mon gros ventre. Et pétition que Lucie veut me faire signer. Le MJS c’est au Bonheur des Dames, on y trouve de tout et même si cela fait du bien d’en sortir, on ne déteste pas y repasser mais pas trop longtemps, même si il y a des gens sympas comme Lucie.
Les militants pour l’égalité des droits de Homosexualités et Socialisme attendent eux de voir ce qui va se passer dans le débat sur le mariage pour tous. Seront-ils, si ils veulent avoir des enfants, obligés de continuer à aller en Espagne, à la législation plus souple ? A voir mais il y a des signes encourageants.
Petits tour avec Stéphane Gomez, conseiller général de Vaulx-en-Velin, territoire fermement défendu également par la coriace députée Héléne Geoffroy. On parle générations, confiance, militance, efficacité en passant sur les stands gourmands. Un jambon noir de bigorre écorne mon régime flexitarien.Un essai d’Armagnac se conclu par l’achat d’une bouteille chacun.
Le congrés continue, calmement, sereinement.