L'écrétement (Lyonnitude(s) )

Une pratique peu connue dans le milieu politique est l’écrétement. Il s’agit pour les élus de redistribuer une portion de leur indemnité à d’autres élus. La chose est publique et soumise au vote dans les assemblées concernées. Le montant varie en fonction du surplus et de la volonté de l’élu. De quelques dizaines d’euros à plusieurs milliers (je pense à l’heureux bénéficiaire de celui de Madame Grossetête) , l’écrêtement sert souvent à compenser une perte de revenus liés à l’exercice du mandat, mener une tâche spécifique etc… La chose, bien que publique, votée à l’unanimité et publiée dans les journaux, reste il est vrai assez discrète et concerne une cinquantaine d’élus dans le Rhône, de droite et de gauche, qu’ils soient modestes élus d’arrondissement ou bien plus importants vice-présidents de régions, de communauté urbaine ou du conseil général.

Pour ma part, je ne dissimule pas (du coup on m’en parle davantage qu’à d’autres bien plus fortunés et plus discrets, que voulez-vous la transparence a un prix !) que je bénéficie, avec deux autres élus, d’une réversion de Jean-Louis Touraine, Député et premier Adjoint de Lyon d’un montant de 538 euros, loin, hélas pour mon porte-feuille d’autres reversions beaucoup plus cossues de l’ordre de 3000 euros ou plus.

La chose me sert notamment à monter quelques opérations dans le cadre de mon mandat. En mairie d’arrondissement, on ne dispose pour ainsi dire pas vraiment de budget, ce qui est problématique pour travailler. Cela me sert aussi, avec mes indemnités, à compenser un petit peu les heures non rémunérées par mon employeur ou autres activités rémunérées que je passe à mon mandat d’Adjoint. Reste qu’un statut de l’élu véritable serait tout de même plus souhaitable et plus clair.

L'écrétement (Lyonnitude(s) )

Une pratique peu connue dans le milieu politique est l’écrétement. Il s’agit pour les élus de redistribuer une portion de leur indemnité à d’autres élus. La chose est publique et soumise au vote dans les assemblées concernées. Le montant varie en fonction du surplus et de la volonté de l’élu. De quelques dizaines d’euros à plusieurs milliers (je pense à l’heureux bénéficiaire de celui de Madame Grossetête) , l’écrêtement sert souvent à compenser une perte de revenus liés à l’exercice du mandat, mener une tâche spécifique etc… La chose, bien que publique, votée à l’unanimité et publiée dans les journaux, reste il est vrai assez discrète et concerne une cinquantaine d’élus dans le Rhône, de droite et de gauche, qu’ils soient modestes élus d’arrondissement ou bien plus importants vice-présidents de régions, de communauté urbaine ou du conseil général.

Pour ma part, je ne dissimule pas (du coup on m’en parle davantage qu’à d’autres bien plus fortunés et plus discrets, que voulez-vous la transparence a un prix !) que je bénéficie, avec deux autres élus, d’une réversion de Jean-Louis Touraine, Député et premier Adjoint de Lyon d’un montant de 538 euros, loin, hélas pour mon porte-feuille d’autres reversions beaucoup plus cossues de l’ordre de 3000 euros ou plus.

La chose me sert notamment à monter quelques opérations dans le cadre de mon mandat. En mairie d’arrondissement, on ne dispose pour ainsi dire pas vraiment de budget, ce qui est problématique pour travailler. Cela me sert aussi, avec mes indemnités, à compenser un petit peu les heures non rémunérées par mon employeur ou autres activités rémunérées que je passe à mon mandat d’Adjoint. Reste qu’un statut de l’élu véritable serait tout de même plus souhaitable et plus clair.