Que signifie le sens du Ramadan ? (Lyonnitude(s) )

Aujourd’hui commence pour les musulmans, la période de jeûne, effectuée par deux tiers des français pratiquant l’Islam. Si le Ramadan en tant que coutume et pratique est célèbre, sa signification et le pourquoi du comment les musulmans jeûnent chaque année pendant une trentaine de jours est bien moins connue. Y compris parfois de certains pratiquants.

Le Ramadan, comment ?

Le Ramadan fut prescrit par Muhammad (Plus connu sous le nom turc de Mahomet) lors de sa deuxième année à Médine, où il séjournait après avoir du quitter La Mecque. Auparavant Le premier jeûne imposé par Mahomet fut celui d’une seule journée pour la fête juive de l’Achoura. Ce jeûne était calqué sur celui des israélites. Lorsque Muhammad se disputa avec les juifs de la région, il institua le jeûne au mois de Ramadan et il le voulu plus sévère que le Carême des chrétiens. Au départ donc le Ramadan se positionne comme une réforme du religieux, se voulant plus rigoriste par rapport aux autres monothéismes sur ce point. Le jeûne, appelé « sawm » dans le Coran signifie l’abstinence. Au sens de la Loi musulmane, ce mot signifie le fait de s’abstenir de manger, boire ou avoir des relations sexuelles entre l’apparition de l’aube et le coucher du soleil, avec l’intention effective de ne pas s’alimenter ni boire. Une pratique religieuse plus intense est également demandée ainsi que de s’abstenir des conflits, des médisances et de gérer plus utilement son temps.

Pourquoi le Ramadan ?

Il a pour but de libérer l’être humain des entraves de la dépendance matérielle, de la prison des habitudes, de la consommation aveugle, de la routine et de la logique du rendement économique pour le rendement économique. Par cela il a pour but de renforcer sa spiritualité et sa soumission à Dieu (Musulman signifiant, pour mémoire, celui qui est soumis-à Dieu ). Il s’agit en fait en faisant le Ramadan, de vivifier sa spiritualité, et de rechercher une véritable libération par le jeûne de l’âme, l’invitation à appréhender la présence divine par le jeûne du cœur. La solidarité manifestée à cette occasion est aussi un moyen pour les musulmans de se souder et de pratiquer l’aumône envers les plus démunis de la communauté (des lectures plus libérales et ouvertes de la régle parlent de solidarité envers tous les pauvres) . Un exemple est la chorba du cœur à la Grande Mosquée de Lyon.

ps: Oui ce billet est un refonte d »un billet de l’année passée.