Il est de coutume de penser que les amendes de circulation (mauvais stationnement, excès de vitesse etc…) sont un moyen de gonfler les caisses des communes et de l’Etat. La réalité est plus complexe à Lyon
Les amendes: une ressource pour l’Etat
Tout d’abord pour ce qui est de l’Etat: les amendes rapportent de l’argent. Sous Chirac, dont c’était un combat important du second mandat puis Sarkozy, qui y voyait un moyen de financer les hausses de dépenses de l’Etat (plus 612 milliards de dette en 5 ans). Même si Claude Guéant, entre deux affaires pas claires, a mis en place d’assez peu utiles et coûteux radars fictifs (dits pédagogiques) qui sont en trains d’être démantelés suites aux recommandations du conseil national de la sécurité routière,
Je n’ai pas de voiture et je pense qu’il faut au maximum favoriser les transports en commun, le vélo (Velov vient de fêter ses huit ans, créé par Gérard Collomb et Decaux) et l’autopartage (comme d’ailleurs cela vient d’être aussi inauguré par par le Maire de Lyon et Bolloré) mais il faut aussi éviter le n’importe quoi.
Quoi qu’il en soit les amendes rapportent par an autour de 630 millions d’euros. Certes loin des milliards que coûtent la fraude fiscale mais c’est une somme importante pour les caisses de l’Etat, qui en a bien besoin en cette période de crise.
La ville de Lyon fait-elle des bénéfices sur les amendes ? Combien rapportent les amendes à la Ville de Lyon ?
En fait, entre les coûts que sont parcmètres, les salaires des agents de la police municipale, la prévention etc...la ville de Lyon ne fait pas de bénéfices sur les amendes.
Ce qui lui permet, contrairement à d’autres villes, de pouvoir gérer les problématiques de circulations, de stationnement etc…de façon sereine et d’utiliser l’amende pour ce qu’elle est: un moyen de sanctionner un contrevenant aux règles de vie en commun.
Tout simplement.