Twitter,en permettant de chiffrer et d’évaluer de façon plus ou moins précise et pertinente ses données améne à des classements qui amènent d’interminables discussions.
Twitter permet des classements pour tout
Il y a des tonnes de mesures sur Twitter, les développeurs ayant grâce à la plate-forme à l’oiseau bleue la possibilité de créer un grand nombre d’applications et de comparaisons statistiques. Il y a même un indice, le Klout, qui croise notre activité et nos interactions avec les autres sur différents réseaux sociaux dont celle aux 140 caractéres.
Concernant le seul twitter, il existe une infinité de classements de tous ordres. Votre serviteur avait eu une sorte de titre d’élu local le plus » influent » de France. Mais, qu’est-ce que l’influence ?
C’est une vaste question que mes chanceux étudiants lorsque j’enseigne, ont parfois le privilége d’aborder. Mais nul besoin d’un cours pour savoir ce qu’est le personal branling, largement permis par ces applications et fort pratiqué sur nos vallées du web 2.0, y compris parfois par l’heureux propriétaire de ce blog.
Aujourd’hui on me signale qu’un classement de ceux qui prennent le plus parole sur le réseau existe.
Il y a des sous-catégorises par exemple ceux qui tweetent le plus ne sont pas forcément les mêmes que ceux du classement des plus bavards (eh oui, apparemment, il doit y avoir aussi une question de taux de réponses, de RT aussi) existe et que je suis premier chez les élus et « personnalités de gauche »juste devant Trublyonne et Gérard Filoche.
Ils ont surtout le mérite principal de nous faire parler
Déjà, la classification du classement (où on dirait un terme situ) est étrange puisque mon copain Marc Vasseur qui est également du côté babord me devance dans le général.
Autre élément qui peut poser question c’est la classification en élu, qui me pose toujours un problème dans les catégorisation puisque si je détiens bien un mandat électif (certes modeste) je ne tweete qu’assez peu proportionnellement sur mes activités d’Adjoint au Commerce du 7e. Sur tweeter je parle d’un peu tout en fait. De vie perso, de politique en général, un peu de boulot, bref de tout ce que peut nous offrir l’existence et les réseaux sociaux.
Enfin si la notion quantitative ne veut rien dire. Évidemment elle ne dit rien du qualitatif, qui est subjectif. Elle ne dit rien non plus du contenu mais de plus elle n’apprécie pas non plus réellement le volume au-delà de la masse. En effet je tweete plutôt moins que d’ahbitude ces derniers temps. Mais ma séquence de dédicaces du vendredi, les fameux follow friday est toujours aussi longue voire plus. Et puis je retweete automatiquement, via des outils dédiés, plusieurs blogs et le contenu de Rue 89 Lyon. Du coup ma quantité totale de tweets bouge peu alors que mon temps de présence baisse…
Bref, de toutes façons, la plupart de ces classements échappent au commun des mortels. Et pour ceux qui les connaissent, à part à écrire des billets, à nous faire plaisir ou à nous agacer, à quoi nous servent les classements twitter ?