Beau duel finalement entre deux nations du rugby qui faisaient chacune pencher mon coeur. Ayant visité avec grand plaisir les deux contrées et apprécié les deux peuples, je ne pouvais pas non plus trancher sur de fallacieux motifs politiques et/ou religieux, les deux nations étant protestantes et de gauche.
Si j’étais facétieux et sectaire, je dirais d’ailleurs que la gauche réussit au rugby puisque quatre-vingt pour cent des nations qualifiées en quart étaient issues de ce camp et que dans le dernier carré, la seule équipe issue d’un pays actuellement dirigée par un conservateur est la France qui a fini justement bonne dernière de ce quartet. Bon ok là je me fais plaisir, on est loin du jeu.
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Dominique Perben a pris un peu d’avance sur Nicolas Sarkozy: C’est en effet mardi que l’ancien Maire de Chalon-sur-Saône annonçait sa séparation.
Rassurez-vous, en l’espèce il ne s’agit point de son couple mais de l’officialisation par un cocktail de sa séparation d’avec son ancienne permanence électorale, délaissée depuis plusieurs mois, pourtant inaugurée en grande pompe et de l’ouverture de nouveaux bureaux cours Gambetta, en lieu est place des anciens pourtant ouverts il y a à peine plus d’un an.
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Vous avez tous en tête la chanson de Gainsbourg « Veille Canaille »…Non? Cliquez là pour un petit rappel.
Toujours est-il qu’un restaurant homonyme se niche au 14 de la rue St Jérôme à l’angle de la rue Salomon Reinach.C’est un de mes coins préférés dans mon septième arrondissement adoré.
Nico (tout à ma gauche sur la photo) et Romain (au centre) sont deux trentenaires forts sympathiques, issus respectivement de l’Ain et de la Loire.Ils se sont rencontrés pendant leur bac pro dans l’ouest lyonnais.
Aprés avoir bossé pour de grandes chaines de restauration, ils ont eu envie de monter leur propre affaire.
Amoureux de Lyon, désireux de bosser dans un quartier dynamique et sympa, ils ont repris l’ancien restaurant « Le Canaille », rajeunissant l’équipe tout en rajoutant paradoxalement un adjectif qualificatif d’ancienneté.Ainsi est né « Vieille canaille »
Le décor qu’ils y ont installé est chaleureux, le service professionnel, les produits de qualité et variés et les prix fort raisonnables.
Les plats sont délicieux et pour les moins en appétits ou les plus soucieux de leur ligne, les salades sont bonnes et variées.
N’hésitez pas en apéro à demander une coupe de leur excellent Cerdon et pour faire passer tout ça un « téton glissant », l’une de leurs multiples recettes de digestifs.
Les patrons sont sympas, qu’il m’arrive d’ailleurs de croiser Nico dans des soirées d’amis communs (le 7e est un village) ou au restau, la bonne humeur est toujours là.
Enfin les compères continuent la tradition lyonnaise puisque le traditionnel mâchon peut être servi sur commande préalable (il faut que Nico et Romain prévoient la chose et qu’ils ne sortent pas faire les 400 coups la veille) le matin, pour un beau début de journée entre copains ou un petit-déjeuner de travail.
Non je suis pas subitement devenu supporter de l’équipe de rugby anglaise.
Si je hisse le drapeau anglais, c’est que, parallèlement à un micro-festival du cinéma Israelien un peu trop mini hélas malgré la qualité des films, le Comoedia fait la part belle au cinéma de la perfide Albion ces temps-ci avec notamment trois oeuvres fort diverses mais s’inscrivant toutes dans les genres classiques du cinéma grand-breton des dernières années.
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Pas le temps de faire une note aujourd’hui.Juste pour rattraper un oubli d’il y a exactement une semaine, à savoir de dire un mot du conseil d’arrondissement du 7e de la semaine dernière.
En effet, pour la troisième fois consécutive, l’ensemble des dossiers de l’ordre du jour a été voté à l’unanimité par la gauche et la droite, majorité comme opposition.
Preuve que la politique suivie par le Maire d’arrondissement, Jean-Pierre Flaconnèche et son équipe recueille une large adhésion.
Consolation de la défaite des bleus et de leur mauvaise imitation de rugby anglais hier soir:La formidable ambiance dans les bars où un public certes néophyte le plus souvent mais enthousiaste mettait le feu, à l’instar du Goutaillon, bar de la rue de Bonald d’où je regardait le match avec quelques copains.
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Dans le microcosme politique lyonnais, nous en sommes actuellement en pleine constitution des listes municipales.
Petit panorama trés résumé des dernières semaines et des joyeusetés à venir pour ceux qui auraient raté des phases de match.
A gauche c’est assez tranquille, même si forcément des dents grincent (inévitable) et si certains sont étonnés de la place parfois démesurée donnée aux uns par rapport à leur engagement, leur apport et leur poids et à l’inverse de la faible reconnaissance qui peut y avoir pour d’autres.Vous me direz, ces appréciations sont toujours fort subjectives en politique.
En tout cas le maire de Lyon n’est pas le plus en difficulté, loin de là, pour constituer des listes de qualité avec un large rassemblement à gauche mais aussi avec des personnalités de la société civiles issues de tous les bords.
Plus compliquée est la situation du MODEM dont il a abondamment été question un peu partout, même si celle-ci est gelée jusqu’à la semaine à venir.Il y a maintenant de nombreux candidats à la tête de liste depuis le retrait d’Anne-Marie Comparini.Tous affichent officiellement leur volonté d’une liste autonome, au moins au premier tour.
Michel Mercier, président départemental du mouvement ne la souhaitait pas au départ, parlant de manque d’argent pour faire campagne.Il est vrai que l’homme s’est singulièrement rapproché de l’UMP contre,parait-il, un beau maroquin gouvernemental et un accord confortable comme un fauteuil en cuir au coin d’une cheminée avec l’UMP sur le Conseil Général.
Il souhaitait par ailleurs confier la direction de campagne lyonnaise à Anne-Sophie Condemine.Patatra, comme j’ai déjà eu l’occasion de vous en entretenir ici, de nombreux autres candidats se sont déclarés.A savoir Vesco,Augoyard, Begag.Une pétition a circulé demandant de vraies élections internes pour désigner la tête de liste MODEM, le dernier Lyon Mag a vu une entrevue d’ailleurs assez musclée de Vesco accusant Mercier de tuer le parti par défaut de consultation…Il est vrai que les nouveaux adhérents du MODEM sont bien moins enclins à travailler avec la droite que ne le sont certains notables.
François Bayrou intervient ces jours-ci pour clarifier la situation et devrait annoncer un vote des adhérents pour désigner leur leader pour les municipales lyonnaise.Du coup Mercier est subitement devenu favorable à l’option démocratique.Un certains nombre de responsables locaux ont indiqué que quelle que soit la réaction du parti, il y aurait des listes centristes autonomes au premier tour dans certains arrondissements, estampillées MODEM ou non.
En attendant à gauche et à droite nombreux sont ceux qui, dans la perspective d’accords futurs chantent ces vers du Pygmalion de Rameau au parti de François Bayrou:
« Quel heureux sort pour moi! vous partagez ma flamme,Ce n’est pas votre voixQui m’en instruit le mieux,
Et je reconnais dans vos yeux ce que je ressens dans mon âme
. »
Enfin à droite, les choses sont quand même compliquées.
Si M.Huguet, maire UMP du 3e semble finalement avoir trouvé un accord ne plus vouloir se rendre dans le 7e contrairement à ses dires précédents (on dirait que la droite pense le 7e comme un endroit où aller se présenter quand on a rien d’autre de mieux, quelle considération pour les habitants du 7e!), l’ouverture promise par Perben fait du surplace faute de volontaires.
L’image et la démarche de l’ex-maire de Chalon-sur-Saône ne séduisent pas largement. En guise de trompe-l’œil, il a affiché ces jours-ci le ralliement un ancien élu socialiste ayant quitté le parti il y a maintenant 15 ans et qui a depuis soutenu fait la campagne de Sarkozy et été partie de nombreuses initiatives d’élus de droite, comme le recours contre la création par Gérard Collomb d’un mémorial du souvenir du génocide arménien….
A l’autre bout, j’ai déjà évoqué sur ce blog le deal de M.Perben avec la petite section locale du MPF, le mouvement de De Villiers.Une mission serait confiée à M.Louis, responsable locale de ce parti si la droite s’emparait de Lyon.Le trés anti-européen Louis serait ainsi chargé des relations de notre agglomération avec l’Union Européenne.De quoi frissonner. L’accord avait aussi pour fonction de faire pression sur Denis Broliquier (sa trés active adjointe Jeanne D’Anglejean est villiériste) et de détacher ce parti des millonistes avec qui le MPF avait fait liste commune aux dernières municipales…
En parlant des amis de Charles Millon, les longues négociations ont repris.La discussion n’est pas forcément des plus aisées, les millonistes ayant bien plus d’élus sortants que l’UMP de Dominique Perben.Ils disposent également d’un chef et affichent sur leur site internet en priorité des articles de presse évoquant la possibilité celui-ic revienne prendre la tête d »une liste autonome de celle de l’ancien Maire de Chalon-sur-Saône.
Par ailleurs, pierre d’achoppement pour certains, Perben a fait une demande assez peu respectueuse encore une fois du choix des électeurs, à savoir de remplacer la Maire milloniste du 6e arrondissement, Nicole Chevassus, qui ne l’entend pas de cette oreille, par la pro-Perben Dominique Nachury.La chose divise les amis de Charles Millon mais est d’autant moins démocratique que les habitants du 6e ont choisi la première au détriment de la seconde aux dernières municipales.
Encore une fois, après Millon et son ambassade à Rome pour l’éloigner, Christian Philip et sa mission sur la francophonie pour lui soutirer son siège de député (Les contribuables apprécieront que leurs impôts servent à de basses manœuvres de politique locale) et la mise à l’écart de Chabert à Villeurbanne, M.Perben remplace le choix des électeurs par des manœuvres de couloir.
Que va-t-il proposer à Madame Chevassus pour l’écarter de son chemin ????
lyon municipales
Ashkan Dejagah est un footballeur international espoir de nationalité allemande…mais qui possède aussi la nationalité iranienne.
Dans une Mannschaft moins métissée que nos bleus, la chose est rare mais serait restée de l’ordre de l’information simple si le joueur n’avait pas refusé de jouer un match contre Israël à Tel-Aviv.
Au départ, le joueur avait parlé de convenances personnelles puis a laissé de plus en plus filtrer que sa décision était motivée par autre chose. »Ce sont des raisons politiques » a-t-il déclaré au journal Bild
L’Iran refuse en effet de reconnaitre l’Etat Hébreux.
Cette non-reconnaissance se poursuit au point de refuser même de participer à des compétitions sportives face à des Israéliens.Il est également interdit tout simplement aux Iraniens de se rendre en Israël.
Certains commentateurs ont laissé entendre que le jeune homme aurait peur pour une partie de sa famille restée en Iran ou tout simplement aurait craint de plus pouvoir retourner à Téhéran.D’autres qu’il était inquiet de la réaction de son père. L’explication est un peu courte, il aurait suffit de se déclarer blessé ou de continuer à parler de motifs personnels.
L’Allemagne est en tout cas en émoi et le joueur en rajoute en affirmant que si il porte le maillot allemand, son est sang Iranien ce qui est quand même faire peu de cas de son engagement avec la Mannschaft.Le joueur affiche pourtant sa double identité en s’étant tatoué « Téhéran » sur le bras gauche et « Berlin » sur le droit.
Le Bild mais aussi les représentants de la communauté juive du pays ont demandé son exclusion de l’équipe germanique.
Les autorités allemandes du football et son club (qui l’a suspendu d’entrainement) devraient bientôt statuer sur son sort.
Le fond de l’affaire, c’est que si les allemands sont retrouvés à jouer contre Israël, c’est pour se qualifier pour la Coupe d’Europe espoir.Que fait Israël dans une compétition européenne, elle qui est située en Asie ? C’est que tout simplement, à l’image de Dejagah, la plupart des pays du Moyen-Orient mais aussi le Soudan ou Djibouti refusent de la rencontrer en compétition internationale.
Déjà en judo, au championnat du monde de 2001 puis aux Jeux Olympiques d’Athènes de 2004, deux champions iraniens (Mahed Malekmohammadi et Arash Miresmaeili, prétendant un surpoids) avaient déclaré
forfaits plutôt que de combattre un athlète israélien.
Un mur de plus entre les uns et les autres que le sport n’arrive pas à briser.