J’ai parlé des discussions et débats au Parti Socialiste lors du dernier billet et de certaines de ses repercussions dans notre département.Mais le principal parti de Lyon n’est pas le seul a connaitre des discussions (qui sont en partie elles au moins, je dis bien en partie, sur des questions d’idées).C’est aussi le cas du MODEM du Rhône.
La fédération rhodanienne du parti de François Bayrou est actuellement plus que trés divisée, ce n’est pas un secret.Pour preuve les trois groupes dans lesquels on trouve des élus de ce mouvement au conseil municipal de Lyon ou les deux structures différentes dans lesquels on trouve les représentants du MODEM au Conseil Général ou encore au Grand Lyon.Les hésitations et la division des militants de ce parti sur trois listes différentes avaient alimenté les blogs et les discussions en ville lors des municipales.Le retrait partiel d’Anne-Marie Comparini de la vie politique, femme estimée de tous, puis d’Azouz Begag (qui, pour l’aneccdote inutile, a passé la soirée de samedi à manier avec humour et talent une machine à masser sur la plupart des invités du convivial Gilles Vesco qui organisait une soirée fort agréable samedi dernier) a laissé un bordel assez monstrueux au sein du MODEM local.
L’élu stéphanois Lazartigue a ainsi été chargé d’une mission visant à réconcilier les uns et les autres au sein de la famille centriste rhodanienne, comme si, pour paraphraser une célèbre phrase footballistique, qu’en matiére de Bayrouisme, Lyon n’était que la banlieue de Saint-Etienne.La première assemblée générale rassemblant tout le monde, chose certainement rare depuis la république des blogs 3, a vite débouché sur des ambiances un peu martiales.En effet des militants ont demandé le départ de ceux des élus proches de Mercier s’étant alliés avec l’UMP, les accusant de nuire à l’indépendance du parti avec le soutien de l’Elysée…
L’échéance a venir pour les centristes sera de toutes façons en automne le contrôle de la fédération du département et le vote pour savoir qui va la diriger.Pour présenter une liste compléte pour les instances, il faut aligner une centaine et demi d’adhérents.Deux forces en présence sont désormais capables de rassembler autant de monde sur le papier:RIchard Morales,ex-PRG, élu de Villeurbanne et les amis d’Eric Lafond.Un troisiéme larron est en foire, Roland Crilier, Maire de Saint-Genis-Laval.Ce dernier vient de se faire tacler par RIchard Moralès, qui met en doute son indépendance.En effet, Crimier, bien que plutôt orienté au centre-droit, est Vice-Président de Gérard Collomb au Grand Lyon.Et bien que lui manifestant officiellement de la sympathie, les élus clairement orientés à droite du MODEM comme le lyonnais Geourjon et ses amis ralliés à Perben ont voté contre lui à la présidence de celui des deux groupes MODEM auquel il appartient…Moralès s’est disputé avec les amis de Lafond mais est soutenu par Mercier et ses réseaux dont un certain nombre jeunes démocrates anti-Lafond.L’élu villeurbannais espère surtout que le premier magistrat de Saint-Genis-Laval lui apportera in fine son soutien..De leur côté les amis de l’ancien candidat aux municpales lyonnaises, Eric Lafond (qui n’exclut pas de se présenter lui-même au suffrage des adhérents) espèrent que leur structuration et leur travail leur permettra d’emporter le suffrage fédéral face à un candidat qu’ils accusent d’être l’alliance de tous les contraires…Sans compter toutes les petites listes qui vont se présenter, autorisation étant donnée aux adhérents de monter des listes à partir de 5 noms, ce qui va encourager certains à se présenter pour pouvoir négocier par la suite…Compliqué le MODEM décidément.
Pour me détendre de ça je vais essayer de me rendre enfin à un de ces moments conviviaux organisés par Myrtille, Silphi et Camdess.Le prochain est demain et indiqué dans la bannière ci-dessous.Cette derniére m’a d’ailleurs envoyé une piqûre de rappel taquine dans son dernier billet.Rendez-vous donc peut-être demain.Si je viens je fais des cocktails et surement quelques recettes de cet auguste ouvrage.