Une augmentation des impôts de 6% pour l’ensemble du mandat, c’est ce qu’a annoncé récemment le Maire de Lyon au journal 20 minutes, conformément à ses engagements de campagne où il avait parlé d’une montée comprise entre 4 et 6%.La hausse est la toute premiére depuis 2001, où la ville avait rehaussé sa fiscalité de 5%.On est donc à une évolution de 0,92 point par an, soit moins que l’inflation (2,60 en 2007).La pression fiscale aura donc baissé, relativement à l’augmentation du coût de la vie, pendant ces deux mandats de Gérard Collomb.
Et pourtant l’opposition consevatrice pousse de grands cris, oubliant sans doute un point important:Ce qu’elle pratique lorsqu’elle est elle-même aux affaires dans une collectivité.Ainsi en est-il du conseil général UMP/UDF du Rhône, qui pratique depuis plusieurs années une forte hausse des impôts locaux comme le montrent les chiffres du tableau à gauche .
Avec 7% d’augmentation moyenne par an,même si les bases sont un peu différentes, la hausse pratiquée par la majorité de droite est plus de huit fois supérieure à celle de la ville de Lyon, avec une pointe de 15% en 2002,année suivant des cantonales.Si 2008, pour une fois, n’a pas vu les taux évoluer (on était en élection), il est à craindre que l’année prochaine le tabassage fiscal continue.Dés lors, on est surpris de voir des gens comme Michel Havard, qui en tant que conseiller général a voté trois hausses différentes pour un total cumulé de +13,6 points en trois petites années s’indigner…On est aussi surpris de voir de la protestation chez Emmanuel Hamelin, qui, même si les bases fiscales ne sont pas les mêmes, a voté pour une hausse de 60% des impôts de la région lorsque la droite y était aux manettes…