Tout à l’heure sur I-Télé, Gérard Collomb a évoqué ses projets pour notre ville, notamment en matière de désengorgement des transports, de métros et de grands projets urbains ainsi que de son amour pour Lyon, de sa vision pour Lyon si les lyonnais lui renouvelaient la confiance les 23 et 30 mars prochains.
Il fut également interrogé sur la réforme des rythmes scolaires et put ainsi apporter quelques éléments à une situation un peu floue suite à des indécisions de l’Etat.
Cette réforme, qu’on soit pour ou contre, est une grande inconnue pour nombre de familles et d’élus locaux en France.
Le Maire de Lyon et un certain nombre de ses collègues ont d’ailleurs obtenu qu’il y ait une clarification de la CAF, principal financeur de le réforme et pour le moment bien discret sur les montants d’aide. Il faut donc trouver un accord avec cette institution, dont Lyon espère un financement de 5 millions sur les 7 que coûtera la réforme.
Pour l’instant, à part le Maire sortant Gérard Collomb, les autres candidats, à gauche comme à droite, n’ont pas encore dit comment ils comptaient appliquer et financer cette mesure gouvernementale qui s’appliquera quel que soit le Maire choisi par les lyonnais. Interrogés sur le sujet, ce fut, sur I-Tele comme ailleurs, le grand flou chez les challengers. Pourtant qu’il soit FN, UMP ou issu de la liste déposée par Lutte Ouvrière, une éventuelle alternative ne pourrait se dispenser de mettre en place cette loi nationale.
Pour sa part Gérard Collomb a toujours souhaité une application concertée avec les parents et les enseignants, concertation que refusent certains de ses adversaires. Cette discussion aura donc lieu si la réforme reste en place au niveau national et si les lyonnais renouvellent leur confiance au sortant.
Mais Gérard Collomb aimerait un peu de clarté du gouvernement. Une chose est sûre: avec aussi peu de réponses de l’Etat pour l’instant, avec des élus locaux dans le flou, la réforme des rythmes scolaires à Lyon tout comme dans nombre de grandes villes n’est, sauf accélération du Ministre, pas pour tout de suite. Sans compter que Peillon n’est pas sûr de ne pas être victime d’un éventuel remaniement.
créative commons photo Luis Villanueva