Aujourd’hui sort la version française du site Huffington Post, (Huffpost de son diminutif) soutenu par le groupe Le Monde. Celui-ci trouve ainsi également le moyen de remplacer son souvent peu qualitatif site d’infos participatives Le Post, devenu une grande zone de trash.
A titre personnel, le saut qualitatif ne me dérangera pas. En effet le défunt me gonflait souvent avec son sensationnalisme, son comportement avec les blogueurs et ses contenus pillés ailleurs, même si il m’arrivait d’y publier quelques billets loisirs issus de ce blog.
De grandes signatures (rémunérées ) vont collaborer sur le site comme Nicolas Bedos. Reste que comme Le Post et d’autres pure players, le site veut vivre essentiellement de travail gratuit. Ce qui est en effet problématique quand on sait la fortune de la fondatrice du site, Madame Huffington . J’ai expliqué à plusieurs reprises mon point de vue (ici par exemple)sur le sujet: contribuer de temps à autre comme je le fais, à des publications (d’autant que je gagne ma vie par mon travail par ailleurs), notamment en copiant collant des articles déjà rédigés ici ce qui me demande un boulot d’une minute max ok. J’en mettrais d’ailleurs surement sur le Huffpost.
Mais demander une production bénévole originale et systématique à des gens certains sont en situation précaire, c’est condamnable pour le journalisme et pour les blogeurs. Surtout quand des chroniqueurs sur le même site sont rémunérés à faire la même chose. Même si, soyons honnête, les écrits de Nicolas Bedos ont vraiment de la gueule.
Exaspérés par cet éternelle tentative de profiter du travail des blogueurs, des copains ont lancé le Huffpouf.
L’objet est un drolatique mélange de parodie et de critique du systéme d’exploitation des contenus bénévoles. Longue vie à lui.