Chavez est décédé. Nicolas lui rend un hommage approximatif, Bab est un peu plus classique. J’imagine qu’un vent d’oraisons funèbres suivra sur ce Président du Vénézuela qui suscitait la polémique et réveillait chez certains les arômes romantiques d’une révolution sud-américaine.Mauvaise semaine pour les iconographes politique puisque combiné la mort de Stéphane Hessel.
Une disparition d’Hugo Chavez, Président du Venezuela
Libé a bouclé trop tard pour en faire son édition papier mais se rattrape sur son site. L’Humanité, après demain, j’imagine en fera un numéro spécial. En attendant le journal communiste signale que les forces armées soutiennent Maduro, son vice-président, révélant quelque part le côté plutôt militaire d’un régime certes élu démocratiquement.
Et aussi le fait que le PCF et ses alliés, faute de communistes arrivant par le suffrage des électeurs (il y a un parti communiste venezuelien, qui est celui du terroriste Carlos mais n’est pas le parti de Chavez), se référent désormais à des organisations qui ne sont pas les leurs, mêmes dans leurs rêves exotiques.
Je suis un peu triste. Je n’étais assurément pas un fan inconditionnel de Chavez. Je l’ai écrit, j’aurais eu du mal à choisir dans la dernière présidentielle. Mais assurément le Président vénézuélien a visé la réduction de la pauvreté dans son pays, une politique alternative et sociale, régulièrement plébiscitée par le vote populaire, ce qui ne faisait pas de lui le révolutionnaire radical que voulaient les marxistes purs ni un dictateur comme le décrivaient certains de ses adversaires.Chavez avait à cœur de combattre la misère. Espérons que cette volonté, sous d’autres auspices restera.
Amusant pour ses fans français, qui n’auront jamais relevé le paradoxe écologique, eux de leur côté pratiquent un jeu politicien contre Notre-Dame-des-Landes, il aura basé son développement sur le pétrole. Et c’était, n’en déplaise aux laicards, un fervent chrétien.
On peut avoir des réserves sur tel ou tel aspect de sa politique et c’est mon cas, par exemple mais pas seulement via ses liens avec l’Iran ou certains aspects de sa politique intérieure. Ceci dit il ne fut pas le seul, si on se rappelle de certaines relations de Nicolas Sarkozy.Mais
Mais Chavez allait loin, très loin dans le douteux, envoyant régulièrement des signes d’amitié à divers autocrates.
Ceci dit sa mort laisse un vide. Repose en paix Hugo.