Quand Patrick Besson exhale des relents douteux vis à vis d'Eva Joly | Romain BlachierRomain Blachier

Servez la République et la France avec attention et passion, vous en resterez toujours un étranger, un ridicule étranger dont il conviendra de se moquer avec abondance.

C’est en gros ce que nous démontre avec application le billet puant de Patrick Besson, écrivain de posture réac, le genre d’homme à faire passer Copé et Morano pour un couple de progressistes, et qui singe avec une forte teinte de xénophobie, et dans un article pénible à lire, l’accent de la candidate d’Europe Ecologie, Eva Joly à la Présidence de la République, française née d’une Norvége dont elle a aussi la nationalité.

Ancienne juge, certes brouillone et semblant trop souvent un peu perdue, Madame Joly est une ancienne fonctionnaire de la justice de la République qui défend des convictions. Tout cela est réduit à rien, à pas grand chose, à un accent. Qu’on puisse faire de l’humour sur le sujet, on en conviendra, n’ayont pas la fragilité d’un footballeur du championnat d’Italie. Qu’on réduise les propositions, le parcours de quelqu’un qui postule à la magistrature suprême de notre pays, voila qui est la marque de l’indignité xénophobe de ce Zemmour du pauvre qu’est depuis longtemps Patrick Besson. Le tout avec la complicité du magazine Le Point, entre un éniéme dossier sur le patrimoine en Ile de France et une millième enquête sur les mérites comparés du licenciement boursier et des 60 heures par semaine payées 45.

Quand Patrick Besson exhale des relents douteux vis à vis d'Eva Joly | Romain BlachierRomain Blachier

Servez la République et la France avec attention et passion, vous en resterez toujours un étranger, un ridicule étranger dont il conviendra de se moquer avec abondance.

C’est en gros ce que nous démontre avec application le billet puant de Patrick Besson, écrivain de posture réac, le genre d’homme à faire passer Copé et Morano pour un couple de progressistes, et qui singe avec une forte teinte de xénophobie, et dans un article pénible à lire, l’accent de la candidate d’Europe Ecologie, Eva Joly à la Présidence de la République, française née d’une Norvége dont elle a aussi la nationalité.

Ancienne juge, certes brouillone et semblant trop souvent un peu perdue, Madame Joly est une ancienne fonctionnaire de la justice de la République qui défend des convictions. Tout cela est réduit à rien, à pas grand chose, à un accent. Qu’on puisse faire de l’humour sur le sujet, on en conviendra, n’ayont pas la fragilité d’un footballeur du championnat d’Italie. Qu’on réduise les propositions, le parcours de quelqu’un qui postule à la magistrature suprême de notre pays, voila qui est la marque de l’indignité xénophobe de ce Zemmour du pauvre qu’est depuis longtemps Patrick Besson. Le tout avec la complicité du magazine Le Point, entre un éniéme dossier sur le patrimoine en Ile de France et une millième enquête sur les mérites comparés du licenciement boursier et des 60 heures par semaine payées 45.