Faire de la politique est loin d’être un long fleuve tranquille.Nous sommes même plutôt le plus souvent plongés dans des arcanes que ne renieraient pas l’auteur de la Métamorphose et de la Muraille de Chine.Les problématiques complexes sont en effet le pain quotidien de celui ou celle qui aime la chose publique.
C’est ce que je me disais en pensant au MODEM lyonnais, aux listes aux municipales de façon générale ainsi qu’au traité européen.
Pas facile pour le Modem.Ce parti, pour qui j’ai de la sympathie, comptant nombre de copains dans cette organisation, était déjà riche en têtes de liste potentielles sur Lyon puisque mesdames et messieurs Augoyard,Bertrix, Condemine, Vesco et Begag se disputaient déjà les faveurs des militants.Ce sont aujourd’hui messieurs Eric Lafond et
Jean-Marc Chaffringeon qui se sont ajoutés sur les rangs des prétendants.
Le dernier est d’ailleurs un de mes prédécesseurs puisqu’il fut responsable du parti socialiste de Lyon 7e, avant de basculer chez les verts dont il fut élu de mon arrondissement chéri en 1995, puis candidat Génération Ecologie aux cantonales suivantes dans le 1er avant de se présenter pour Chevénement aux législatives de 2001 pour la 13e circonscription (Décines-Meyzieu) et aux municipales de Chassieux sous la même étiquette.Le tout avant de
rejoindre le parti de François Bayrou…Un parcours lui aussi…pas facile à suivre.
En attendant le MODEM est en manque de candidatures féminines et
lance un appel à ses militantes…Pas facile de faire une liste…
Pas facile de faire une liste (Moins apparemment que pour Perben, même si le numéro des Potins d’Angéle d’aujourd’hui trace quelques pistes), c’est aussi ce qu’on s’est dit avec Jean-Pierre Flaconnèche, tête de liste de la gauche du 7e cet aprés-midi en réfléchissant à la liste d’arrondissement pour les
prochaines municipales.
Il faut bien entendu tenir compte des envies, des légitimités, du talent. Il faut aussi intégrer les organisations partenaires, les personnalités de la société civile issues du centre et de la droite,
rassembler, assurer la diversité, la parité et le rajeunissement.Le PS du 6e a d’ailleurs fait une expérience de vote racontée assez savoureusement par Laurent Jauffret ici.Et
moi? Un peu plus bas que mes envies pour l’instant mais pas en position scandaleuse de nature
à m’hérisser non plus.Pas facile je vous dis!
Toujours pas facile, la question de ce qu’on appelle improprement le « mini-traité » européen négocié grâce aux deux dernières présidences européennes,Finlandaises puis
Allemandes.
Le président de la République Française essaie d’en faire sa chose, récupérant le travail des européens et surtout transformant en question partisane
la relance de l’Europe.
Débat en direction du PS du Rhône.Tout le monde a conscience du
piège du président de la république.
La question du vote des dispositions modificatives par le congrès est débattue, certains souhaitant un nouveau référendum comme cela d’ailleurs figurait dans le projet des socialistes puis le programme de Ségolène Royal.Je comprend la volonté de vouloir repasser par la voie chère à De Gaulle, pour des raisons qui sont d’ailleurs logiques et compréhensibles
puisque c’est un référendum qui a amené à la situation actuelle.
Mais je crois que ce qui est un toilettage du traité de Nice actuel n’a pas à donner lieu à un tel scrutin.
Ce qu’allemands et finlandais ont souhaité, en collaboration avec les autres gouvernements européens, c’est un ensemble de dispositions pour repartir de l’avant, pour poser les jalons avant la discussion autour d’un nouveau texte, voire (rêvons un peu) d’une constitution pour l’Europe.Et que les élus socialistes
français, si ils en regardent le contenu,se doivent de voter oui à ces
dispositions.Sinon la vision européenne de la sociale-démocratie française aura définitivement basculé dans l’euro-scepticisme.Ce n’est
pas pour voir ça que j’ai rejoint ce grand parti…La politique tu sais, c’est pas si facile.