Ca va pas fort pour Philippe Cochet ces temps-ci. Le président de la fédération UMP du Rhône, élu de Caluire et député fait pourtant tout pour faire parler de lui. Il a, il y a quelques temps, inventé un assaut imaginaire contre une caravane de militants UMP place Bellecour.L’intox a été rapidement démontée et a fait les gorges chaudes de la presse lyonnaise. Là, lundi dernier, il a tenté un coup d’éclat au Grand Lyon en sortant en fanfare du conseil d’agglomération (voir l’excellent article de Slim Mazni dans Lyon Capitale à ce sujet). Il souhaitait en effet entrainer dans sa sortie les élus UMP et divers-droite à sa suite au moment du vote sur l’attribution des crédits réinjectés par l’Etat au titre du remboursement anticipé de la FCTVA, qui est une compensation donnée aux collectivités territoriales sur leurs investissement. Cet argent doit être immédiatement réinjecté dans l’économie locale. Gérard Collomb a donc proposé d’investir dans les travaux publics, afin d’améliorer le cadre de vie et de soutenir l’emploi. Ceci pour 9 millions d’euros dans les communes du Grand Lyon.Cochet et d’autres élus de droite de la mairie UMP de Caluire ont tenté d’arguer que seules les communes de la majorité de la communauté urbaine avaient droit à des travaux dans le cadre de cet investissement. Pourtant la ville dont ils sont issus bénéficiera d’un plan d’implantation d’arbres urbains…Et puis pour prendre quelques exemples des communes aussi marxistes-léninistes-maoistes comme Ecully (Maire Nouveau Centre), Lyon 6e (app-UMP), ou les maires divers-droite de Collonges-au-Mont d’Or ou Saint-Romain bénéficieront du plan…Bref Cochet avait surement choisi un mauvais cheval de bataille. Un de plus. Pour couronner le tout, Collomb a annoncé d’avance en début de séance que le député du Rhône allait probablement sortir, détruisant l’effet de surprise qu’escomptait Cochet. Et clou du spectacle, lorsque l’élu de Caluire est sorti, il n’a entrainé avec lui q’une demi-douzaine de conseillers communautaires UMP, les autres restant à leur place. Côté lyonnais ni Broliquier, ni Havard (avec qui Cochet reproche une baisse importante des militants UMP dans sa circonscription) ne sont sortis, pas plus que la quasi-totalité des élus de droite. Un peu laid quand on est censé être le chef de l’opposition au Grand Lyon…
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Ca va pas fort pour Philippe Cochet ces temps-ci.
Le président de la fédération UMP du Rhône, élu de Caluire et député fait pourtant tout pour faire parler de lui. Il a, il y a quelques temps, inventé un assaut imaginaire contre une caravane de militants UMP place Bellecour.L’intox a été rapidement démontée et a fait les gorges chaudes de la presse lyonnaise.
Là, lundi dernier, il a tenté un coup d’éclat au Grand Lyon en sortant en fanfare du conseil d’agglomération (voir l’excellent article de Slim Mazni dans Lyon Capitale à ce sujet).
Il souhaitait en effet entrainer dans sa sortie les élus UMP et divers-droite à sa suite au moment du vote sur l’attribution des crédits réinjectés par l’Etat au titre du remboursement anticipé de la FCTVA, qui est une compensation donnée aux collectivités territoriales sur leurs investissement. Cet argent doit être immédiatement réinjecté dans l’économie locale. Gérard Collomb a donc proposé d’investir dans les travaux publics, afin d’améliorer le cadre de vie et de soutenir l’emploi. Ceci pour 9 millions d’euros dans les communes du Grand Lyon.
Cochet et d’autres élus de droite de la mairie UMP de Caluire ont tenté d’arguer que seules les communes de la majorité de la communauté urbaine avaient droit à des travaux dans le cadre de cet investissement. Pourtant la ville dont ils sont issus bénéficiera d’un plan d’implantation d’arbres urbains...Et puis pour prendre quelques exemples des communes aussi marxistes-léninistes-maoistes comme Ecully (Maire Nouveau Centre), Lyon 6e (app-UMP), ou les maires divers-droite de Collonges-au-Mont d’Or ou Saint-Romain bénéficieront du plan…
Bref Cochet avait surement choisi un mauvais cheval de bataille. Un de plus. Pour couronner le tout, Collomb a annoncé d’avance en début de séance que le député du Rhône allait probablement sortir, détruisant l’effet de surprise qu’escomptait Cochet. Et clou du spectacle, lorsque l’élu de Caluire est sorti, il n’a entrainé avec lui q’une demi-douzaine de conseillers communautaires UMP, les autres restant à leur place. Côté lyonnais ni Broliquier, ni Havard (avec qui Cochet reproche une baisse importante des militants UMP dans sa circonscription) ne sont sortis, pas plus que la quasi-totalité des élus de droite. Un peu laid quand on est censé être le chef de l’opposition au Grand Lyon…