Notre agglomération compte de nombreux lieux de théâtre. Le public y est bien plus important que dans les grands événements populaires sportifs que sont le basketball et le foot. Pourtant un enjeu est là: faire connaitre encore davantage le théâtre, qui souffre parfois d’une image élitiste.
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Il y a une offre pour tout les styles dans l’agglomération de Lyon : du boulevard à la Tête d’Or, reflet lointain des temps où le quartier était à en croire les écrits de Gabriel Chevallier un lieu d’amusements ouverts à tous. Du créatif local dans les scènes de Gerland, de la Guillotière et des pentes. Du café-théàtre un peu partout et il faut souvent pousser les murs de l’Espace Gerson pour arriver à y faire venir le monde. Il y a les saveurs du grandiose et du travaillé au TNP. Du somptueux dans l’écrin italien des Célestins. Des Célestins qui étaient, on s’en souvient peu, lieu sur scène (et sans doute dans le public diront les mauvaises langues) de comédies de portes claquées, de visons offertes aux maîtresses et de maris cocus dans le placard. Denis Trouxe, adjoint à la Culture de Raymond Barre, provoqua la fureur de beaucoup dans la bourgeoisie conservatrice qui avait pourtant apporté une bonne part de ses suffrages au célèbre Raymond. Certains ne lui pardonnent toujours pas d’avoir mis fin au principe, étrange dans un théâtre municipal, d’hériter d’un siège prédéterminé au théâtre de génération en génération !
La chronique « le théàtre c’est la vie » est à lire en intégralité sur le site de Lyon Mag
Photo:Lizi e
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