Disparition de Mano Solo : pour lui la vie c’était pas du gâteau | Romain Blachier

Des fins de vies, de la noirceur en cette semaine enneigée de début de décennie. APrés Sèguin et puis Lahassa, c’est out à l’heure Mano Solo qui s’est éteint. Fils d’un autre iconoclaste, l’immense Cabu, Mano Solo était un écorché vif qui a accompagné mes pas de jeune adulte. Que ce soit tard sur les ondes dans ma chambre de lycée, où il exposait sa douleur de ne pouvoir être pére à cause de son SIDA, ce SIDA qui le rongeait et qu’il évoquait avec sa rage qu’il mettait dans tout, ce SIDA qu’un de mes profs de maths l’accusait de vendre. Ou alors que ce soit quelques temps après, avec son éphémère groupe « les fréres de misére » , d’un engagement politique profond à gauche que nous écoutions entre copains de l’UNEF-ID grâce à une amie de lit puis de coeur de l’époque dans mon petit logement de la rue de Marseille pendant mes années de Droit. Reste enfin en paix,Mano Solo. Parce que la vie c’était pas du gâteau.
[…]

  • Cultures, En France et dans le Monde
  • 4 commentaires

Des fins de vies, de la noirceur en cette semaine enneigée de début de décennie. APrés Sèguin et puis Lahassa, c’est out à l’heure Mano Solo qui s’est éteint. Fils d’un autre iconoclaste, l’immense Cabu, Mano Solo était un écorché vif qui a accompagné mes pas de jeune adulte.

Que ce soit tard sur les ondes dans ma chambre de lycée, où il exposait sa douleur de ne pouvoir être pére à cause de son SIDA, ce SIDA qui le rongeait et qu’il évoquait avec sa rage qu’il mettait dans tout, ce SIDA qu’un de mes profs de maths l’accusait de vendre.

Ou alors que ce soit quelques temps après, avec son éphémère groupe « les fréres de misére » , d’un engagement politique profond à gauche que nous écoutions entre copains de l’UNEF-ID grâce à une amie de lit puis de coeur de l’époque dans mon petit logement de la rue de Marseille pendant mes années de Droit. Reste enfin en paix,Mano Solo. Parce que la vie c’était pas du gâteau.

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Des fins de vies, de la noirceur en cette semaine enneigée de début de décennie. APrés Sèguin et puis Lahassa, c’est out à l’heure Mano Solo qui s’est éteint. Fils d’un autre iconoclaste, l’immense Cabu, Mano Solo était un écorché vif qui a accompagné mes pas de jeune adulte. Que ce soit tard sur les ondes dans ma chambre de lycée, où il exposait sa douleur de ne pouvoir être pére à cause de son SIDA, ce SIDA qui le rongeait et qu’il évoquait avec sa rage qu’il mettait dans tout, ce SIDA qu’un de mes profs de maths l’accusait de vendre. Ou alors que ce soit quelques temps après, avec son éphémère groupe « les fréres de misére » , d’un engagement politique profond à gauche que nous écoutions entre copains de l’UNEF-ID grâce à une amie de lit puis de coeur de l’époque dans mon petit logement de la rue de Marseille pendant mes années de Droit. Reste enfin en paix,Mano Solo. Parce que la vie c’était pas du gâteau.
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Des fins de vies, de la noirceur en cette semaine enneigée de début de décennie. APrés Sèguin et puis Lahassa, c’est out à l’heure Mano Solo qui s’est éteint. Fils d’un autre iconoclaste, l’immense Cabu, Mano Solo était un écorché vif qui a accompagné mes pas de jeune adulte.

Que ce soit tard sur les ondes dans ma chambre de lycée, où il exposait sa douleur de ne pouvoir être pére à cause de son SIDA, ce SIDA qui le rongeait et qu’il évoquait avec sa rage qu’il mettait dans tout, ce SIDA qu’un de mes profs de maths l’accusait de vendre.

Ou alors que ce soit quelques temps après, avec son éphémère groupe « les fréres de misére » , d’un engagement politique profond à gauche que nous écoutions entre copains de l’UNEF-ID grâce à une amie de lit puis de coeur de l’époque dans mon petit logement de la rue de Marseille pendant mes années de Droit. Reste enfin en paix,Mano Solo. Parce que la vie c’était pas du gâteau.

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